LETTRE OUVERTE À MONSIEUR ALASSANE OUATTARA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE
France, le 12 Janvier 2024
Objet : RAPPEL DES FAITS DRAMATIQUES, TRAGÉDIQUES ET MALHEUREUX POUR LE PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE, DE 2002 à 2020.
Excellence Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire,
Je viens respectueusement par la présente lettre ouverte vous exposer quelques faits de notre pays, le pays dont vous êtes aujourd’hui le garant de tout le peuple. En effet, depuis le 06 mai 2011 vous avez pris les rênes de la Côte d’Ivoire dans le sang, étant devenu président de la République. Aujourd’hui, le monde entier sur la terre des vivants a entendu toutes les promesses angéliques venant du ciel et qui sont tombées sur le peuple ivoirien, et nous avons applaudi, même avec le ciel !
Mais avant d’aller plus loin dans mon développement, permettez-moi, Excellence Monsieur le Président, de me présenter à vous : je suis un homme de lettres sans instruction, un penseur qui n’a jamais mis les deux pieds sur un banc d’école. Je vous dis cela parce que le ciel sous lequel nous marchons est l’un des professeurs qui est au-dessus de tous les professeurs, ainsi que la terre que nous piétinons.
Je m’appelle Jean Blezon, né le 15 juillet 1932 à Kéglobly en Côte d’Ivoire. J’ai été l’esclave de l’homme blanc français de 1946 à 1947, après avoir été réquisition à l’âge de douze ans pour des travaux sur la route, sans nourriture, avec pour seul breuvage les coups de fouets. Mon père aussi a été réquisitionné quand j’avais deux ans et demi, et je l’ai revu à l’âge de treize ans, en 1947, lorsqu’il est venu me chercher sur la route des travaux forcés. De l’esclavage des travaux obligatoires, mon père a été encore forcé à faire la guerre de 1939/1945 pour libérer la France des griffes des Allemands.
Le 05 octobre 1970, je suis arrivé à Paris pour améliorer mon parler dans la langue de l’homme qui, jusqu’à ce jour, a mis moi et mon continent en esclavage. Mais, en France où je suis depuis cette date, je traîne jusqu’à présent. Il est vrai que je suis français de seconde zone, car j’étais français avant mon arrivée en France avec une carte d’identité française et aujourd’hui esclave devenu français. Ainsi, je suis né esclave français en Côte d’Ivoire, et je suis devenu esclave français en France.
Excellence Monsieur le Président, moi qui vous écris je n’ai aucun parti politique, aucune ambition politique, mais j’aime la Côte d’Ivoire qui m’a vu naître. La Côte d’Ivoire que j’ai toujours vue sous la souffrance de l’homme blanc ! Et depuis 1909, nos parents faisaient déjà la guerre pour leur liberté, cette liberté que la Côte d’Ivoire n’a jamais retrouvée, même sous votre règne, parce que la France a bombardé le pays. Et pourtant, l’Afrique a passé quatre cents ans d’esclavage, avant d’être colonisée. Et vous ne le nierez pas, car vous avez vu les travaux forcés, même si vous n’avez jamais été esclave. En ce XXIe siècle, ces travaux forcés continuent sous une autre forme que vous voyez malheureusement, et vous ne pouvez pas nier cela non plus car vous avez en main un dossier de remplacement des Ivoiriens par d’autres personnes dont je vous envoie la copie.
Je sais que beaucoup d’hommes qui, dans votre entourage, entendront ou liront cette lettre, se moqueront de ma personne. Les injures et les moqueries, cela fait partie des êtres humains que nous sommes. Et encore, d’autres vont commencer à préparer ma mort. Ce que je sais, tout homme est appelé à mourir un jour sous ce soleil, mais c’est la façon dont on meurt qui est importante !
Excellence Monsieur le Président, toute la Côte d’Ivoire et toutes nations de ce monde ont entendu vos promesses sur la Côte d’Ivoire, de 1993 jusqu’à votre prise de pouvoir. Aujourd’hui, la ville d’Abidjan, vous l’avez construite, mais avec quelle eau ? D’abord le sang ! Et les Français qui sont vos amis intimes se moquent de vous lorsque 1400 Ivoiriens arrivent en Europe, cela est un grand mal pour un pays en pleine croissance.
Je sais aussi, dans votre moi et votre for intérieur, lorsque vous êtes sorti de vos études de Pennsylvanie, vous avez juré au nom de nos aïeux que vous allez libérer le continent africain. Cela a réjoui le monde noir qui est martyrisé, que tous les pays d’Europe appellent « monde d’ignares ». Alors, depuis 1993, le continent africain vous a tendu ses bras pour jouer un rôle dans la cour des grands comme celui que l’on courtise. Et ça, nous l’avons vu en Côte d’Ivoire de 2002 à 2020, lorsque le pays des Ivoiriens s’est trouvé comme escarcelle dans les mains des bombardiers français. Ce continent meurtri, martyrisé, déchiré, traumatisé, piétiné, et je dirais même égorgé depuis l’an 332 av. Jésus-Christ et de l’an 0à l’an 2023 apr. Jésus-Christ, est toujours bien là devant nous.
Excellence Monsieur le Président, je sais que la mort est la vie de tout être humain dans ce monde, je sais aussi que cette lettre est un élément qui m’attirera tous les ennuis, lesquels en définitive m’apporteront la mort. Car ceux qui entourent le palais royal et qui aiment mieux manger éliminent quiconque peut se dire sage pour apporter l’aide morale à l’autorité suprême. Mais moi, Jean Blezon, je ne viens pas prendre ce qui est dans le ventre des fossoyeurs ; l’Afrique et en particulier la Côte d’Ivoire ne donnent pas en pâture aux Occidentaux toutes ces villes qui ont été supprimées sur la carte géographique de notre pays ! Car nos parents disaient que l’argent ne fait pas le bonheur, il l’accompagne. Ce que nous devons tous savoir, dans le temps passé lorsque les Français cherchaient à tuer le fondateur de ce pays, chacun mangeait à sa faim dans son village. En ce temps-là, personne ne coupait la tête ni ne brûlait le corps de son frère ou des bébés pour dire qu’il coupe les têtes pour mieux manger. Mais aujourd’hui on coupe des têtes et on brûle des corps, pour ne pas leur donner à manger.
Excellence Monsieur le Président, ici sur cette nouvelle carte de la Côte d’Ivoire, trois quart des villes de notre pays sont inexistantes. Nous savons tous que cette carte a été façonnée au moment où la rébellion française était à son apogée en Côte d’Ivoire. Et alors, si nous observons bien, il manque de nombreuses villes des pays « Agni et Baoulé. Je cite les villes manquantes des pays Agni, Attié, Baoulé et Abbey : Abengourou, Bongouanou, Daoukro, Grand-Afféry, Arrah, Agnibilékrou, Akoupé, Brobo, Alépé, Tiassalé, Bécédi, Azaguié, Bonoua, Ayamé, Ouelle, Bocanda, etc. »
Dans l’ouest montagneux, les villes sont quasi inexistantes ; il ne reste que Danané et Man. Quand on part du côté de Sassandra, bien sûr on n’a que les villes de Sassandra, San-Pedro et Grand-Lahou : « Ainsi, nous remarquons qu’il manque aussi sur la nouvelle carte : Zealé, Kouibly, Duékoué, Grégbeu, Toulépleu, Guiglo, Bangolo, Taï, Issia, Bouaflé, Soubré, Oumé, Divo, etc. »
Dans le Nord, quelques noms seulement surgissent : Odienné, Boundiali, Korhogo, Ferkessédougou, Touba, Séguéla et Katiola : « Mais nous remarquons donc sur la nouvelle carte l’absence des villes comme Mankono, Dikodougou, Botro, Dabakala, Niakaramandougou, Kong, Bouna, Tingrela, Mbengué, Kouto et Ouangolodougou. »
La question qui se pose aujourd’hui, est de savoir ce que sont devenues toutes ces villes qui ne figurent pas sur la nouvelle carte géographique de la Côte d’Ivoire. Car il faut que l’État distribue aux nouveaux Ivoiriens ces terres sur lesquelles il a déjà supprimé des villes et des personnes. Ce qui veut dire que le nombre de 1 500 000 morts avancé par la majorité des Ivoiriens pendant la crise postélectorale est juste.
Excellence Monsieur le Président, la Côte d’Ivoire a toujours accueilli les étrangers. Maintenant que se passe-t-il pour que vous pensiez qu’on peut supprimer quarante-deux départements pour les remettre aux Illuminati ? Ces Illuminati qui ont demandé de remplacer tous les Ivoiriens par de nouveaux Ivoiriens venant de partout la sous-région et du monde lointain ! Je reviendrai sur cette page de l’histoire de notre pays.
Je rappelle que sur la nouvelle carte il n’y a que vingt-huit villes, c’est-à-dire « régions » sur lesquelles le gouvernement règne aujourd’hui, les autres départements étant inexistants sur la terre ivoirienne. Excellence Monsieur le Président, tous les hommes de ces départements du pays ont-ils déjà été tués pour faire vivre l’État français et les loges illuminati ? Tel que je connais surtout l’homme blanc, quand les nouveaux Ivoiriens vont prospérer sur cette terre dont le peuple ne sera plus envie avec ses progénitures, que deviendraient-ils dans le programme qui a été établi ? Car nous savons qu’il y a un programme pour les nouveaux Ivoiriens, après la destruction des anciens Ivoiriens.
Maintenant Excellence Monsieur le Président, je vous présente respectueusement l’ancienne carte de la Côte d’Ivoire. Félix Houphouët-Boigny, le fondateur de ce pays – paix à son âme -, nous a dit : « Je n’ai pas pu obtenir votre indépendance, mais vous trouverez parmi vous un homme qui vous donnera la liberté que vous cherchez. »
Au milieu du XXIe siècle, tous les pays cherchent la liberté pour travailler avec le monde entier. Mais en Côte d’Ivoire, la programmation consiste à déguerpir quatre-vingt-dix pour cent d’hommes de leurs terres au profit des Illuminati, qui ont planifié la destruction du peuple ivoirien. Excellence Monsieur le Président, à voir la nouvelle carte, je pense que vous gérez seulement dix pour cent du pays des Ivoiriens. À ce titre, les coupeurs de têtes sont programmés, avec toutes les machettes du monde qui ôteront les têtes et brûleront les corps comme entre 2002 à 2020, triste période dont les cicatrices sont encore fraîches :
Comme cette femme qui dort avec son enfant dans son sein.
Et pourtant, quiconque tue meurt ; même s’il a quelques années à passer sur la terre des vivants, il mourra comme tout le monde. Mais, pour moi, être esclave français et voir mes enfants être envoyés pour me tuer, je crois que ma mort laissera une trace aux nouveaux Ivoiriens qui vont occuper les terres de mes ancêtres. Or, ce que le fondateur de ce pays nous a appris, c’est la paix, et non couper les têtes et brûler les enfants avec leurs mères dans leur sommeil profond. La Côte d’Ivoire veut tellement la paix qu’elle décerne à qui le mérite un « Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix ». Hélas ! Ce prix est aujourd’hui couvert du sang des Ivoiriens, il est devenu une idole qu’on adore avec les têtes coupées des Ivoiriens. Cet épisode sombre que notre pays traverse lui a fait perdre déjà trois quart de sa surface, et bientôt les Illuminati viendront couper les têtes de ceux qui ont perdu leurs terres.
Je suis vraiment désolé, Excellence Monsieur le Président, pour ces images choquantes que je suis obligé de vous présenter. Elles font partie de l’histoire du pays. Et si je vous les présente, c’est parce que les Ivoiriens gardent encore rancune. L’histoire est toujours là et nous vivons avec elle, à perpétuité.
Les paysannes qui partent au champ, fin de leur course
La France a fait la guerre deux fois avec l’Allemagne, les deux pays sortent les images pour les jeunes générations. Certes leur histoire est terminée, mais ils rappellent à leurs générations futures ce qui s’était passé. Les images récentes sur la Côte d’Ivoire sont des répétitions de celles du gouverneur Laurent Péchoux, en janvier et février 1950 dans notre pays. En ce temps-là, c’était le Caterpillar qui enterrait les morts à Dimbokro, Bouaké, Séguéla, Man, etc.
Donc, ce n’est un secret pour personne : la France a l’habitude de massacrer les Ivoiriens ; maintenant il est question du remplacement des Ivoiriens. Et je sais qu’elle n’ira pas de main morte, car on fait aux esclaves ce qu’on veut et ce qu’on pense. Je ne peux pas dire que ces images sont un jeu pour le peuple de Côte d’Ivoire, mais une histoire à rappeler perpétuellement. Cette histoire, qui durera dans le temps, et qui ne passera point, même avec les nouveaux Ivoiriens qui sont aujourd’hui toujours prêts à découdre avec les anciens Ivoiriens. Ces derniers ne sont pas violents, sinon ils n’auraient jamais pensé créer le « Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix ».
De 2002 à 2011, comment l’ONU place les rebelles dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Si l’ONU place ses rebelles dans l’Ouest, c’est qu’ils sont également placés dans le Nord et le Sud. Car les terres des pays Agni, Baoulé, Attié et Abbey produisent du cacao et du café tout comme dans l’Ouest. Et la riche terre du Nord qui produit d’autres matières a été réquisitionnée, pour sa richesse aux Illuminati. Je comprends, le drame que la Côte d’Ivoire a subi et qu’elle va subir pour les quarante-deux régions sera un génocide du siècle, le deuxième que la communauté internationale aura préparé. Je pense que l’ordre d’exterminer le peuple ivoirien va bientôt être donné, comme cela a été indiqué dans le document que je joins à cette lettre ouverte.
Excellence Monsieur le Président, voilà encore ce que demande la France et sa communauté internationale. Mais qui portera le chapeau ? Ce n’est pas la France, ni la communauté internationale européenne, encore moins la CEDEAO de la France libre. Mais, à qui donc attribuera-t-on ce désastre sur lequel elle pose votre photo, pour montrer à la face du monde que l’œuvre qu’elle a fait, c’est la vôtre. Pensez-vous que le peuple va continuer à vivre ce grand balayage de quatre-vingt-dix pour cent de sa terre pour installer des Illuminati ? Il est vrai, les Ivoiriens ne sont pas intelligents pour comprendre ce qui a été préparé. Mais, Excellence Monsieur le Président, chacun de nous possède une tête, qui ne contient pas uniquement de l’eau ; même si notre cervelle est celle du moineau, elle est bien en place.
L’œuvre des Illuminati sur la Côte d’Ivoire.
Dans cette démence, la communauté internationale prépare encore les atrocités de ce que la Côte d’Ivoire vient de vivre sous le feu ardent de la France. C’est ce qui explique l’absence de trois quart des villes sur la nouvelle carte du pays. Quand les Européens perdent un seul de leurs compatriotes dans une de leurs colonies, cela est toujours considéré comme un crime que cette colonie a commis. Et pourtant, dans l’histoire, les Africains ont été appelés à mourir dans les deux grandes guerres, pour que les Français vivent. Là, personne ne s’en émeut. Aujourd’hui, on tue le peuple noir. Alors Excellence, tous ces cadavres, c’est pour faire vivre le gouvernement français, n’est-ce pas ? Ce sont les horreurs que j’ai vues et que je vois encore, ce n’est guère une accusation ! Mais, une histoire de l’Afrique qui perdure encore contre l’Homme Noir depuis l’an 332 av. Jésus-Christ jusqu’à ce jour de 2024.(Soit dit en passant, BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2024 !)
Excellence Monsieur le Président, avant de clore mes propos, je vous saurais gré de joindre le document des Illuminati qui raconte ces faits que je voudrais partager avec tout le peuple de Côte d’Ivoire : le dit document est intitulé« Le témoignage d’un Illuminati – deuxième partie ».
Vous souhaitant bonne réception de la présente lettre, veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de ma considération distinguée.
Vive la Côte d’Ivoire Unie !
Jean BLEZON
Penseur-Écrivain
