Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONUINVESTIGATION 

LETTRE OUVERTE AU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU

Le vieux Blezon Jean, n’arrête pas sa sensibilisation qui devient souvent, un cri d’alarme. Depuis un moment, il ne fait que multiplier les lettres adressées aux organismes internationaux pour attirer leur attention sur les éventuels risques que courent son continent. Il croit que seules les lettres ouvertes pourraient atteindre son objectif et il s’y donne à cœur joie avec le sentiment qu’un jour, il fera jour en Afrique. Lisez sa dernière lettre adressée à l’ONU.

Jean  BLEZON                                                              Le 1er Janvier 2023

37, rue Vercingétorix

94400 – Vitry-sur-Seine

France

LETTRE OUVERTE A :

Monsieur Antonio GUTERRES Secrétaire Général

De l’Organisation des Nations-Unies

First Avenue at 46th Street

NEW YORK – NY 10017 – USA

Objet : Génocide en Côte d’Ivoire de

 2OO2 à 2021 sous l’autorité de l’ONU.

Monsieur le Secrétaire Général,

Je viens respectueusement vous remettre un ouvrage concernant le génocide gratuit qui a occasionné 1.500.000 (Un Million Cinq Cent Mille) morts, l’arrestation du Président élu par le peuple de Côte d’Ivoire en l’an 2000, et la détention, jusqu’à ce jour, dans les prisons du pays, de plusieurs centaines de personnes.

Cet ouvrage est intitulé :« Le procès de la honte«  car, par le procès du Président Laurent Gbagbo, l’Afrique entière vient de comprendre et de voir « comment la communauté internationale, notamment européenne et américaine, détruit le continent africain ».

Avant de vous soumettre mes préoccupations, je vous prie de me permettre de me présenter : Je suis Monsieur Jean Blezon, né le 15 Juillet 1932, à Kéglobly, en Côte d’Ivoire.

Entre 13 et 15 ans, j’ai été réquisitionné par l’homme blanc français aux travaux forcés, à l’instar de mon père, qui avait été réquisitionné lorsque j’avais un an et demi, et qui s’était retrouvé sur le front de guerre pour prendre part à la libération de la France.

Mon père est revenu de la guerre de 1939/1945, et c’est lui qui est venu me retirer des travaux forcés auxquels m’avaient condamné les colons français, lorsqu’il est venu dans son village pour ses congés de trois mois en 1947.

Mon père et tous les Africains qui ont fait ces deux guerres mondiales ont défendu la cause française en tant qu’esclaves et non en hommes libres.

Aujourd’hui, nous voulons notre liberté mais l’Europe, dont inévitablement la France, s’y refuse.

Je fus inscrit à l’école primaire en juin 1949, après avoir été initié au métier de couturier, et commencé à apprendre le français à l’âge de 18 ans.

Cette France colonialiste a volé ma vie ; elle a également volé la vie de mes frères et sœurs dont certains sont morts sous le poids des travaux forcés, à l’absence de notre père.

Je suis un « Franco-Ivoirien », retraité depuis le 1er janvier 2000, et je suis écrivain.

Je suis conscient du danger auquel j’expose ma personne en vous adressant cet ouvrage qui pose la problématique de l’histoire de mon pays d’origine, la Côte-d’Ivoire. Vos services secrets peuvent mettre ma vie en danger à tout moment, et même chercher à m’éliminer. L’OTAN et l’ONU, par l’entremise de leurs Services Secrets (La C.I.A. et la D.G.S.E française), ont massacré des Ivoiriens de 2002 à 2021.Ces grandes organisations internationales se servent toujours de personnes à la peau noire, des Africains, pour perpétrer ces massacres de masse, sur la base de promesses qu’elles ne tiennent presque jamais.

Déjà, en Côte d’Ivoire, le régime de sang installé par les bombes de l’armée française, malmène et massacre les populations comme du bétail ; des prisonniers meurent dans les prisons, des chaines aux pieds. Pour porter atteinte à ma vie, il vous sera facile d’évoquer un cas de « règlement de compte », ou une « erreur médicale » bien agencée. 

Il est vrai, Monsieur le Secrétaire Général, que je suis conscient de tous ces paramètres, mais j’ai décidé de raconter l’histoire du pays qui m’a donné la vie avant que je ne devienne « Français » ; l’Ivoirien sait que ce n’est pas d’aujourd’hui que la France tue l’homme sur son sol, ainsi que sur la terre africaine.

Monsieur le Secrétaire Général, je vais maintenant vous exposer les faits qui m’amènent à vous écrire.

À ma connaissance, l’Organisation des Nations Unies (l’ONU) a été créée le 24 octobre 1945, à San Francisco ; elle a été ratifiée par une Charte signée le 26 juin 1945 par des représentants de cinquante et un (51) États.

Monsieur le Secrétaire Général, ce document d’importance a été conçu pour un rôle précis, malheureusement la France s’appuie de nos jours sur cette Charte pour assassiner les Africains. Et pourtant cette Charte est sensée défendre les droits et intérêts de toutes les nations de notre « Planète Terre », sans exception. Elle a un rôle qui a été déterminé par les cinquante et un (51) Etats signataires, et tout Etat-signataire a l’obligation de s’y soumettre. Mais aujourd’hui, malheureusement, force est de constater que cette Charte est foulée aux pieds par les nations puissantes pour servir leurs immenses intérêts économiques et géostratégiques dans les pays pauvres, et aux détriments de ces derniers.

Bien sûr, je ne vous apprends rien.

Mais Monsieur le Secrétaire Général, devrais-je vous demander quel est le rôle exact de l’ONU ?

Ce que nous savons et nous connaissons pourtant, c’est que l’ONU a pour rôle :

« LA PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME,

LA FOURNITURE DE L’AIDE HUMANITAIRE,

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

ET LA GARANTIE DU DROIT INTERNATIONAL« .

De nos jours, nous pouvons légitimement nous poser cette simple mais grave question : l’Organisation des Nations-Unies joue-t-elle ce rôle qu’elle s’était attribué le 24 octobre 1945 ?

Bien sûr, vous me direz que je suis atteint d’une prétention scandaleusement débordante en vous posant une telle question !

J’ai appris que le but de l’ONU, après la Seconde Guerre mondiale, était ainsi déterminé : cette structure, née en 1945 à la suite de ce conflit majeur qu’est la Seconde Guerre Mondiale, a été créée afin d’éviter les affrontements entre les nations du monde.

Nous posons une question fondamentale : L’ONU a-t-elle réellement pour vocation de garantir la sécurité et la paix entre toutes les nations du monde ?

Cette question est parfaitement légitime au regard de ce que la simple observation démontre : des populations de plusieurs contrées de notre planète sont massacrées avec le parrainage et le soutien actif de l’ONU. C’est en effet avec les résolutions de l’ONU que des pays comme l’Irak de Saddam Hussein, la Libye de Kadhafi et la Côte-d’Ivoire de la gouvernance Gbagbo ont été attaqués et détruits, déstructurés.

Les pays africains sont des pays dits « pauvres », ce sont des nations en construction qui n’ont pas le niveau de développement économique et industriel des grandes nations qui dirigent notre planète. Il nous semble évident que pour ces grandes nations, les pays africains ne sont pas que « pauvres économiquement« , pour elles, les « Africains sont aussi pauvres d’idées ».

Vous allez certainement me demander pourquoi, moi, je me pose toutes ces questions qui vont vous sembler idiotes et/ou absurdes.

Même après la Seconde Guerre Mondiale où les peuples africains, à travers ceux qu’on a appelés « Les Tirailleurs Sénégalais », ont payé de leur sang le prix de la liberté pour tous les peuples du monde, l’homme noir n’est toujours pas reconnu dans sa « qualité » d’homme » par les Européens et par l’ensemble des dirigeants de ce monde. Le sort et le peu d’égards réservés à l’ensemble du monde noir sur l’échiquier mondial en sont la preuve suffisante.

En Côte-d’Ivoire par exemple, depuis 2002 jusqu’à ce jour, le peuple ivoirien n’a pas arrêté d’enterrer ses morts; la France coloniale y fait massacrer sans arrêt les populations et cette histoire ne date pas d’aujourd’hui.

Je viens respectueusement vous donner un exemple dans une histoire persistante :

« En juin 1910, deux massacres de populations civiles désarmées eurent lieu à quelques jours de distance dans les régions des Abbey et des Attié du sud-est de la Côte d’Ivoire. Ces mêmes populations s’étaient insurgées quelques mois auparavant mais elles étaient désormais « pacifiées ». Dans ces massacres perpétrés de sang-froid, suivis d’actes de cruauté et sans qu’aucune menace ne soit portée contre les troupes coloniales, l’esprit de vengeance des officiers français et des Tirailleurs sénégalais apparaît nettement.

Sur fond de justifications spécieuses, un contentieux s’ouvrira entre administrateurs civils et militaires tandis que les archives demeureront muettes au sujet des protagonistes directs et des victimes de ces épisodes violents. Une enquête ethnographique menée sur un « terrain d’archives » et une lecture « à rebrousse-poil » de ces documents et de leurs silences permettent d’établir les faits et les discours qui accompagnent ces violences coloniales« 

Au cours de cette même année 1910, les colons français ont considéré que l’Ivoirien ne se soumettait pas aux ordres qu’on lui donnait ; ainsi ont-ils organisé une expédition punitive à « Baïbly-Mihambly », aujourd’hui dénommé « Kouibly ».

Jugez-en vous-mêmes : Kouibly, qui signifie « village des blancs« , est composé de cinquante-deux (52) villages ; le « blanc » français, que nous appelons « Kouï » en langue Wê, réquisitionnait deux personnes par village. Ce qui faisait un total de cent-quatre (104) personnes à qui, le jour du marché, devant tout le monde, on coupait la tête.

Le comble dans cette histoire, on forçait, ce jour-là, les populations à assister à ces horreurs. Ainsi, chaque semaine, le jour du marché de Kouibly, le colon blanc français faisait couper les têtes de cent-quatre (104) personnes…

Les têtes des Ivoiriens ont commencé à tomber depuis la naissance de la Côte d’Ivoire, c’est-à-dire depuis le 10 mars 1893.Je peux alors dire haut et fort que la Côte d’Ivoire baigne dans le sang de ses enfants, de 1893 jusqu’à nos jours, en ce XXIe siècle.

Devant toutes les atrocités et autres barbaries perpétrées par les colonisateurs français, après la très longue période de l’esclavage subi par nos ancêtres, nos pères ont tenté de réclamer leur liberté, la liberté des peuples africains sous domination coloniale.

Du 30 janvier au 8 février 1944, le Général de Gaulle tient une conférence à Brazzaville pour indiquer que les Africains pourront désormais gérer leurs pays, mais dans le cadre d’une union avec la France colonisatrice. Il ne leur parle pas d’indépendance.

Cela se vérifie parfaitement puisque l’Afrique est toujours en captivité entre les mains du monde occidental en général, et des Européens en particulier

La France fait très peu cas de la vie des peuples africains, elle les massacre au gré de ses intérêts. Il nous suffira juste de quelques exemples pour montrer la cruauté et la barbarie que la France a toujours exercées sur les peuples noirs.

Le 1erdécembre 1944, quatre-cents (400) soldats de différents pays de l’A.O.F parmi lesquels des officiers, des sous-officiers et des hommes de troupe, rapatriés au Sénégal après leur captivité en France, ont simplement réclamé leurs soldes ou primes de guerre. Ils ont été purement et simplement tous massacrés sur ordre des chefs de l’armée française, sous la férule du Général de Gaulle, à Thiaroye (Dakar). L’histoire retient ce triste épisode sous l’appellation de « Massacre de Thiaroye »

De Gaulle a deux raisons très importantes pour asséner un tel ordre :

– La guerre vient de se terminer ; les officiers, sous-officiers et hommes de troupes demandent leurs soldes. Or, la somme est colossale, il refuse de payer, il faut éliminer tous ces militaires noirs pour ne pas dépenser l’argent français ;

– Le Général de Gaulle soupçonnait également ces vaillants et intrépides combattants Africains, une fois rentrés dans leurs pays, de vouloir réclamer l’indépendance de leurs nations respectives.

Le crime français de Thiaroye est simplement horrible et inqualifiable ; il montre à la fois la cruauté, le cynisme et l’ingratitude de la France coloniale qui n’a jamais hésité à tuer les Noirs pour défendre ses intérêts de « colons blancs ». A Thiaroye, il s’agissait pour elle de se débarrasser de « vermines » qui osaient réclamer leurs dû, et par la même occasion, de soulager le Trésor français.

Après la seconde guerre mondiale, une réelle prise de conscience nait chez les Africains qui ont payé le prix du sang pour la liberté de tous les peuples du monde. Sachant désormais ce que liberté veut dire, des Africains s’organisent pour réclamer la liberté et la souveraineté des peuples d’Afrique. C’est dans cette perspective que se créent des organisations et autres mouvements de lutte sur les territoires africains sous domination coloniale, essentiellement française et anglaise.

Pour les colonies françaises d’Afrique, la plupart des dirigeants de ces mouvements de lutte sont inscrits au Parti Communiste Français (P.C.F.). En Afrique Occidentale Française (A.O.F.), se tient, à Bamako au Soudan (actuel Mali), du 18 au 21 octobre 1946, le congrès constitutif du Rassemblement Démocratique Africain (R.D.A.), sous la houlette du Député Félix Houphouët-Boigny.

Le 30 Janvier 1950, il y eut des émeutes désignées comme « fusillades de Dimbokro » où les blancs français coupaient encore des têtes.

Le 27 janvier 1950, la France veut arrêter Félix Houphouët-Boigny, certainement pour le faire taire pour de bon, comme elle sait si bien le faire ! Elle veut absolument éviter que l’exemple de la Côte-d’Ivoire fasse tache d’huile dans les autres territoires de l’Afrique Occidentale Française. Si elle réussit à maintenir le calme dans ce pays, elle évitera que les autres pays soient en effervescence.

La France veut éliminer le leader Houphouët qui a osé déclarer au congrès de son parti en janvier 1949, à Treichville, qu’il lutte contre « l’oppression coloniale » et qu’il déclare sa solidarité avec les peuples « ’Malgache et Vietminh » en lutte. Alors, Paris met sa tête à prix !

Ainsi, les « commandants de Cercles » des villes comme Man, Bouaké, Agboville, Séguéla, Bouaflé, Duékoué, Toulepleu, font fusiller les manifestants. Le 30 janvier 1950 à Dimbokro, les personnes tuées sont enfouies au « Caterpillar » dans des fosses communes…

Quoique le RDA n’ait pas formellement préparé ces différents soulèvements des masses populaires, Paris ne décolère pas contre Houphouët, il le tient pour responsable de tous ces mouvements de revendications et l’accuse ouvertement de vouloir soulever une rébellion.

Le 30 janvier 1950, Georges Orselli, gouverneur de l’A.O.F, non seulement veut la tête de F. Houphouët-Boigny, mais il demande aussi l’autorisation à Paris de tuer dix-mille (10.000) personnes en Côte d’Ivoire. Vous pouvez comprendre aisément ce que cela veut dire !

Monsieur le Secrétaire Général, je me permets de vous faire cet historique pour dénoncer avec force les manipulations de la France qui parle volontiers de « droits de l’homme » et de « l’esprit de liberté » pour signifier son souci » d’humanité », mais qui s’accorde le droit de tuer ses « esclaves« , les peuples noirs d’Afrique.

Entre 1960 et 1975, le Président F. Houphouët-Boigny s’est donné les moyens de sortir son pays du sous-développement. En effet, la Côte-d’Ivoire avait pris une ascension extraordinaire, mais ce ne fut pas du goût de la France qui refusa que ce pays prenne son envol, ce qui représenterait une sérieuse menace pour ses intérêts vitaux. Tout ceci nous permet de comprendre pourquoi la France a bloqué cette émergence du peuple ivoirien.

En effet, la France, comme toujours dans la manipulation, et coupable de complot contre les jeunes nations sous son éternelle domination, a baissé les prix du cacao et du café.

La réaction du Président F. Houphouët-Boigny fut de payer de sa poche, en 1980, le café et le cacao des planteurs ivoiriens, mais au final, ces récoltes stockées au Port Autonome d’Abidjan furent jetées en pleine mer. Le Président Houphouët venait de perdre son pari contre les spéculateurs véreux de nos produits d’exportation, au premier rang desquels…la France ! Qui comprit alors que le moment était venu de songer à préparer le remplaçant du Président ivoirien.

Aujourd’hui, en ce XXIe siècle, ceux qui dirigent ce monde et qu’on désigne sous le vocable de « Communauté Internationale », ont mis en mission un certain Africain à qui ils semblent avoir dit :« Nous allons te mettre à la tête de la Côte d’Ivoire, tu auras pour mission de remplacer les Ivoiriens par des « Ivoiriens nouveaux » venus de tous les horizons. En clair, ta mission est de « génocider » le peuple de Côte-d’Ivoire ».

Vous rendez-vous compte, Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies, que l’Europe prépare minutieusement un plan pour anéantir le peuple d’une nation sur la terre des hommes !

Se pourrait-il que cette Europe soit devenue « DIEU » pour savoir et décréter qui doit mourir et qui doit vivre ?

Je joindrai à ce courrier les preuves de toutes ces abominations et autres barbaries inqualifiables !

Nous savons qu’il y a des Ivoiriens de souche qui travaillent au Fonds Monétaire International, pouvons-nous alors savoir pourquoi c’est Alassane Dramane Ouattara qui est un natif de l’ex Haute-Volta (aujourd’hui Burkina Faso) que le monde des Finances Internationales a choisi pour diriger la Côte-d’Ivoire?

Un mystère qui demeure entier !

Ce que tous les Ivoiriens savent et comprennent aujourd’hui, c’est qu’Alassane Dramane Ouattara a été préparé par la communauté internationale, par le monde des affaires et de la finance internationale pour diriger la Côte d’Ivoire après F. Houphouët-Boigny.

Le 7 décembre 1993, à la mort du Président F. Houphouët-Boigny, la France décide de son propre chef de placer Alassane Dramane Ouattara au pouvoir ; la Côte d’Ivoire avait pourtant sa Constitution qui stipulait très clairement et très distinctement qu’en cas d’empêchement d’exercice du pouvoir par le Président en exercice, par décès, démission ou autres, c’est le Président de l’Assemblée Nationale qui hérite du pouvoir. En décembre 1993, au décès du Président Houphouët-Boigny, le Président de l’Assemblée Nationale de Côte-d’Ivoire s’appelait Henri Konan Bédié !

Mais, pour la France, la Constitution de la Côte d’Ivoire n’a aucune valeur, elle est nulle et de nul effet.

Ainsi, depuis 1993, à la mort du Président F. Houphouët-Boigny, la France a mis à exécution son plan machiavélique de destruction méthodique et cynique du pays des Ivoiriens.

L’élection du candidat Gbagbo Laurent à la Magistrature suprême de la Côte-d’Ivoire est un coup très dur pour la France qui ressent cette élection comme un échec cuisant de sa stratégie de domination et de domestication des pays de son « enclos colonial ». Son joker en Côte-d’Ivoire, c’est bel et bien le fonctionnaire du F.M.I., le natif du Burkina Faso, Alassane Dramane Ouattara. Elle mettra tout en œuvre, à travers ses Présidents Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, pour « déposer » ce dernier à la tête de la Côte-d’Ivoire, sur la tête des Ivoiriens qui vivent le martyr depuis son irruption sur la scène politique ivoirienne et son imposition à coups de bombes à la tête de l’Etat ivoirien.

Les 18 et 19 septembre 2002, une rébellion soutenue par la France et l’ONU attaque le régime socialiste du Président Laurent Gbagbo, tuant des responsables politiques de haut rang, dont le Ministre Emile Boga Doudou, le Général Robert Guéi et de hauts gradés de l’armée nationale ivoirienne.

En novembre 2004, le régime du Président Gbagbo lance une opération militaire baptisée « Opération Dignité » pour tenter de récupérer la moitié-nord du pays occupée par les rebelles depuis septembre 2002. Pour empêcher cette opération d’arriver à son terme, la France de Jacques Chirac fait tuer ses propres militaires, accuse le Président Laurent Gbagbo et en prend prétexte pour faire détruire toute la flotte aérienne de la Côte-d’Ivoire. 

En février 2011, le Président de la France, Nicolas Sarkozy, fait fermer toutes les banques de Côte-d’Ivoire, fait mettre un embargo sur les médicaments à destination de ce pays qui a fait 25.000 (vingt cinq milles morts d’enfants et vieilles personnes, pour mettre en difficulté le régime du Président Gbagbo qu’il finira par vaincre après dix jours de bombardement sur la résidence officielle de la Présidence de la République, fait capturer le Président élu des Ivoiriens qu’il finira par déporter en Europe, loin de son pays et de son continent. 

Ainsi va la vie des peuples d’Afrique, telle que voulue par leurs éternels bourreaux.

Toute la barbarie orchestrée par la France contre la Côte-d’Ivoire sous la gouvernance du Président Gbagbo a été soutenue, entretenue, encouragée et exécutée avec l’accord et les résolutions de l’Organisation des Nations-Unies dont vous êtes aujourd’hui le premier responsable. Ceci est la nette démonstration de ce que l’ONU est au service exclusif des grandes puissances dont elle protège les intérêts vitaux, intérêts économiques, politiques, stratégiques, géostratégiques, au détriment des nations militairement faibles qu’on appelle abusivement « pays pauvres».

La France tue neuf de ses soldats et elle revient pour tuer 1.500.000 Ivoiriens pour le compte de la Communauté internationale.

Deux soldats Français se lavent dans les débris du lycée Descartes de Bouaké, qui servait de camp militaire, le 10 novembre 2004. Neuf Français et un touriste américain ont été tués le 4 novembre 2004 lors d’un bombardement.

Deux soldats français se lavent dans les débris du lycée Descartes de Bouaké qui servait de camp militaire le 10 novembre 2004. Neuf Français et un touriste américain ont été tués le 4 novembre 2004 lors d’un bombardement (Philippe Desmazes/AFP).

Notre constat, c’est que cette indépendance dont nos parents ont rêvé pour leurs enfants est compromise par les bourreaux que les financiers « illuminati » sont allés choisir pour détruire le continent africain.

Hier, l’Europe tuait nos parents qui avaient eu le tort de vouloir être des hommes libres, à l’instar de tous les peuples du monde. Parce que la vie qu’ils menaient était une vie d’esclaves et nous, leurs descendants, nous sommes toujours, siècle après siècle, sous le joug de cette vie d’esclaves depuis 1440.

POUR CONCLURE :

L’Afrique est assise sur la plus grande partie des richesses du monde, mais la France et ses alliés, adeptes du « Nouvel Ordre Mondial » usent de tous les moyens pour s’accaparer de toutes ces richesses pour servir leurs industries, et empêcher les propriétaires de ces richesses d’en jouir pour sortir de leur état chronique de « nations pauvres ».

Ce complot mondial contre le monde noir doit être violemment dénoncé. Y prennent part toutes les loges des ‘’Illuminati’’, de la Franc-maçonnerie et de la Rose-croix, toutes les grandes institutions financières internationales comme le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, la Banque Européenne, la Banque de France, ainsi que tous les financiers du monde européen.

Je viens élever ma modeste voix pour dénoncer tous ces mauvais sorts et autres coups tordus réservés au continent noir dont la jeunesse est aujourd’hui en bouillonnement, dans une totale prise de conscience révolutionnaire pour relever tous les défis auxquels notre continent-mère est de nos jours confronté.

Je joins à ce courrier la 2eme partie du témoignage d’un Illuminati sur la Côte d’Ivoire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de ma très haute considération.

                                                                                                    Jean Blezon

Copie à :

        – Cours Pénale Internationale

        – Assemblée Nationale Française

        – Saint-Siège à Rome

        – Union Européenne (Bruxelles)

        – Présidence des Etats-Unis d’Amérique

        – Francophonie

        – L’Unesco

        – L’Union Africaine

        – Mon Avocat. 

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