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Afrique: Réveillons nos esprits, ils arrivent.

Depuis quelque moment, nos analyses donnent l’impression que nous n’avons plus d’inspiration et que pour remplir nos colonnes, nous écrivons tout et n’importe quoi. Réveillons nos esprits, ils arrivent. Nous ne sommes pas en perte d’inspiration, mais plutôt débordants de cette inspiration et pour cause, nous nous inscrivons dans le journalisme de développement et comme beaucoup d’entre vous ne nous lisent pas sur cette auspice, alors, on nous accuse de manque de sujets. Nous en sommes désolés, mais attendez-vous à ces analyses. Nous allons jouer notre véritable rôle de journalistes de développement. 

Sur quoi doit reposer la nouvelle vision du vrai départ de notre continent, sur ce qu’ils ont servi depuis plus de 70 ans comme remède de développement à l’Afrique et qui ne fonctionne pas. Demandez que les pays africains songent à fabriquer des armes made in Africa, pour être maîtres de leur défense que de tendre toujours la main à l’extérieur, en cas d’attaques, nous réduise à la mendicité. 

Comment expliquer que nous sommes en 2023 et que les africains ne sont pas capables de transformer leurs propres produits sur place et que ces ressources partent développer des familles en créant des emplois chez les autres ? En parler devient de la fiction, de l’aléatoire et on nous traite de vouloir tourner le volant de notre inspiration vers le ravin.

Comment expliquer que c’est toujours les autres qui pensent souvent à la place des africains? Le continent est bloqué et en parler pour éveiller les consciences, certains et ils sont nombreux, considèrent que nous faisons fausse route pour des gens qui sont foncièrement panafricanistes comme nous. Non, bien au contraire, nous voulons inviter nos décideurs à marquer une pause dans leurs course qui a atteint sa destination. Le continent tourne en rond.

Quand la pandémie à Coronavirus a éclaté et que le monde a arrêté de fonctionner, ces puissances en ont profité pour se réorganiser et nous n’avons pas senti les présidents africains remettre leur pendule à l’heure. Nous n’avons pas arrêté d’attirer leur attention. Nous n’avons reçu aucune suite favorable, jusqu’à ce que les peuples africains soient épargnés en grande partie par les conséquences de cette pandémie. C’est une grande chance.

Ils ont créé leur guerre en Ukraine et ils veulent impliquer les africains pour qu’ils leur servent de chair à canon et on les voit venir. Le monde bouge, on ne sent pas l’Afrique dans ce boom et cela nous interpelle à plusieurs niveaux. Les réseaux sociaux en Afrique ont dévié leur trajectoire d’éducation, de formation, d’orientation, d’information, mais la revalorisation de la médiocrité encouragée par des pouvoirs, comme ça les arrange. Les injures, les moqueries, ne sont pas des programmes de développement, mais on en a fait des arrêts obligatoires.

Tout ce qu’ils ont cousu pour les africains rien ne marche pas et ce sont toujours des illusions. Les institutions bancaires internationales qui se sucrent sur le dos de ces africains, ne veulent pas de ce changement que nous prônons et qui est pourtant pour l’heure, la seule porte de sortie. EIles ont plombé tous les espoirs africains, parce qu’elles ne sont plus capables de prouver et de proposer du meilleur et les présidents africains n’ont pas ce courage de dire stop, on est fatigués car ils sont dans le rapport du cheval et du chevalier, le cheval ne fait qu’obéir aux ordres. Si c’est cela que certains pensent que c’est le chemin de s’en sortir, nous disons non.

Comment expliquer que de nos jours, tous les jeunes soient focus sur la politique, à la recherche des gains faciles et des raccourcis. Aucune organisation africaine ne fonctionne à commencer par l’union Africaine et ses dérivés sous la CEDEAO, la CEMAC où les deux monnaies le CFA, ne sont pas convertibles, en parler, n’est pas synonyme de fin d’inspiration. 

Comment on passe tout le temps à cultiver ce que les autres aiment qui détruisent la force des parents paysans, en parler est-il une déviation ? Dieu a tout donné aux africains, mais ces africains ont été tellement traumatisés qu’ils ont peur d’exploiter leurs propres ressources et attendent de l’aumône.

Nous reviendrons sur ce qui nous semble primordial et qui échappe aux décideurs. Si on réveille le talent, l’esprit d’invention et de découverte chez les jeunes africains, aucun peuple au monde ne pourra les égaler. Essayez et on verra.

                               Joël ETTIEN

  Directeur de publication: businessactuality.com

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