L’histoire des quatre amis: Laurent Gbagbo, François Hollande, IBK et Alpha Condé, qui a trahi qui?
Ils étaient quatre amis, Laurent Gbagbo, François Hollande, Ibrahim Boubakar Kéita (IBK) et Alpha Condé et chacun voulait devenir président et ils le sont tous devenus, mais certains ont trahi d’autres et leur passage à la tête de leur état, n’a été que ruine des larmes.
Laurent Gbagbo, François Hollande, Ibrahim Boubakar Kéita (IBK) et Alpha Condé, quatre personnalités différentes à la tête de quatre états différents
Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, François Hollande de la France, Ibrahim Boubakar Kéita (IBK) de Mali et Alpha Condé de Guinée Conakry, étaient des étudiants en France. Ils avaient émis les vœux de devenir président. Ils ont bu des ouvrages, les plus imaginaires et féconds pour se nourrir l’esprit et leur esprit en a été bien nourri.
Les quatre étaient vraiment des vrais amis, qui se retrouvaient, étudiants pour se répéter les cours politiques, leurs vœux. Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire est devenu président de la république de son pays. François Hollande aussi de la France, Ibrahim Boubakar Kéita du Mali, l’est devenu et enfin, le guinéen Alpha pareil.
Au-dessus de leur tête, le commandement revenait à la France, la puissance coloniale. Sauf que cette France sous le règne du président Jacques Chirac, avait buté sur le réformiste Gbagbo Laurent. Il voulait coûte que coûte le renverser, ne pouvant pas le faire directement, il lui inflige une rébellion. L’ivoirien Gbagbo arrive à vaincre le français Jacques Chirac. Comme l’état est un continuum, arriva un certain Nicolas Sarkozy, qui persiste et signe l’arrêt de mort politique de Laurent Gbagbo, pendant ce temps, l’ami François Hollande était dans les arcanes du pouvoir, sans mot dire.
Au moment où son ami, Laurent se battait bec et ongle, il s’est ajouté aux ennemis de son ami, devenu président, bombardé par le système France-Afrique qui respire et vit toujours. Au lieu de lui donner un coup de main, le gauche socialiste Hollande va jusqu’à déclarer, Laurent Gbagbo, infréquentable. Gbagbo venait de connaitre le français.
François Hollande devient ainsi président de la grande France. Il n’y a même pas passé deux mandats que le jeune Macron a rusé de savoir pour le balayer. Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, s’est vu trahi par le français Hollande.
De l’autre côté de la Côte d’Ivoire, Alpha Condé lui aussi, est élu président de son pays. Il y est encore, mais apparemment, l’application de son savoir livresque de sa lecture devient illisible par ses compatriotes. Le peuple descend dans les rues pour l’empêcher de briguer un troisième mandat, il s’y obstine. Il est encore là.
Au Mali, IBK, Ibrahim Boubakar Kéita, monte sur le trône. Qu’est-ce qui n’a pas marché IBK, se posent ses amis ? C’est vrai qu’on lui a mis une « rébellion » qui ne dit pas son nom, au nord de son pays qui le fragilise, mais il avait encore la possibilité de nourrir son pays. Aujourd’hui, il est dans le tourbillon et ce n’est pas si évident qu’il s’en sorte au vu de la grogne populaire.
Qu’est-ce qui n’a marché entre les quatre ?
L’ivoirien, nous l’avions fréquenté, n’était pas si mauvais et aidait ses amis qui lui ont tourné le dos. Il n’a eu aucun soutien de ceux-là, même pas une seule déclaration, quand il était dans le rouge, il se retrouve dans une prison coloniale. Il avait pensé à tout, mais pas dans cette prison.
Le français Hollande est libre et il se promène avec son titre d’ancien chef d’état français, sans jamais faire un petit coucou au prisonnier, devenu encore plus célèbre.
Alpha Condé s’en sortira ou s’en sortira pas, il a compris que ce n’est pas tous les rêves qui deviennent réalités.
IBK, si rien n’est fait, sera déshabillé politiquement, puisque toutes les institutions sur lesquelles, il avait la main mise et qui le renforçaient, lui seront retirées. Il sera comme un lion sans dents.
La trahison a-t-elle marqué le pas sur les quatre amis à savoir Gbagbo, Hollande, IBK et Condé ?
Sans doute que dans leurs rêves, ils n’ont pas intégré que voir la forêt, ne signifie pas l’avoir traversée. Être derrière l’eau et la traverser, pour se retrouver sur l’autre rive, il y a beaucoup de codes dont ils n’ont pas mesuré les limites et conséquences. Être élu président de la république, ces temps-ci, si on n’a pas véritablement d’amis, de relations, on devient comme une gazelle au milieu des lions affamés.
Mais chacun a tout de même goûté au pouvoir et à ses ruses. C’est dommage qu’ils aient manqué de solidarité les uns envers les autres et comme une malédiction, tout les suit. Laurent Gbagbo, sortira-t-il un jour ? François Hollande fera-t-il surface un jour ? IBK, pourra-t-il s’en sortir ? Alpha Condé aura-t-il le dessus dans cette bataille ?
L’histoire continue son chemin et il y aura toujours des Hommes pour l’animer, parmi, il y aura toujours des incompris, des traîtres et c’est tout ça qui forge le monde.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
