Tentative assassinat Assimi GoïtaA LA UNE AFRIQUE 

Mali: Il faut arrêter d’en vouloir à Assimi Goïta, son message est passé.

Si Assimi Goïta était envoyé sur terre pour porter un message de paix et de délivrance aux africains, pourquoi il faut jouer à son élimination ? S’il voulait se faire des fortunes immenses, tremper dans des magouilles, le chemin était tout simple trouver, il se rapprochait de véreux qui creusent tout le temps le trou du malheur du continent africain. Mais, comme une habitude a du mal à être remplacée parce que les africains ont peur du changement, beaucoup ne veulent pas chercher à comprendre les enjeux. Ils sont pourtant visibles, changer de maîtres dans l’espace francophone pour être des êtres libres. 70 ans d’exploitation, seuls les africains se plairont dans cette domination sans aucun changement.

Quand on ne connait rien dans une histoire, on cherche à la comprendre, mais se permettre de juger tout le temps en condamnant, est sujet de complot.
Les attaques que reçoivent les nouvelles autorités maliennes, qui proviennent des voisins qui servent de supports à la France qui n’accepte pas qu’une de ses colonies lui tienne tête et elle veut passer par tous les moyens pour relever ce défi, mais ce qu’elle oublie d’admettre, c’est la présence russe dans le dispositif militaire malien. Aujourd’hui, le Mali passe pour avoir la plus forte armée,en Afrique de l’ouest, outillée, fournie en matière de renseignements et aucune nation, ne peut le démembrer.

Le jeune Assimi Goïta ne fait pas ce travail titanesque pour se faire de la fortune mais, pour l’histoire. L’ordre mondial qui se dessine devant tout le monde, le Mali a bien compris de choisir son camp. De toutes les manières tout va changer et Macron même l’a dit au cours d’une conférence, la fin de l’hégémonie occidentale.

Vouloir à coup sûr en venir à la mort de Assimi Goïta, ne résoudra pas le problème et n’arrêtera pas la machine qui est lancée, la jeunesse africaine a pris cette décision de sortir des mailles de la souffrance et un autre Assimi Goïta submergera. C’est une chaîne qui est lancée et elle est révolutionnaire.

La vieille classe dirigeante soumise africaine va passer, il ne lui reste seulement que moins de 5 ans, elle partira. Ceux qui se battent dans les loges pour reprendre le pouvoir, ce sont tous des jeunes. Au Sénégal, il y a un certain Sonko qui mène la bataille. Au Mali, Assimi Goïta. Son nom seul forme aujourd’hui, une phrase et renferme des mystères.
Pour ce que la France a fait ou fait à ses anciennes colonies seuls les africains qui en tirent profits doivent jouer à l’hypocrisie, sinon pour des êtres bien pensants, si l’ordre mondial est en train de changer, il faut chercher des nouveaux alliés.

Il faut chercher à comprendre un sujet avant de le traiter et ce qui se passe au Mali, que ceux qui n’y comprennent rien se taisent.

Comme il est de coutume, chez les africains, il faut plus tard pour qu’ils comprennent pour faire des héros du passé, Assimi Goïta fait un travail déterminant pour la libération ou du moins pour tracer les voies de sortie des africains qui souffrent sous le juron français. Il faut que quelqu’un prenne ce risque et si c’est lui Assimi Goïta que le dieu de ce changement a choisi, il ne faudrait pas que les mêmes africains se livrent à leur traîtrise, cessent cette manigance. Dans tous les cas, ils seront toujours les plus perdants dans la lutte car vers la fin, ils se sentiront nuls, floués et perdants.
Pourquoi c’est toujours le noir qu’on utilise pour tuer son frère noir qui mène un combat ? C’est ce que le Pr Nicolas Agbohou a appelé, la politique du troisième homme, se servir d’un noir pour tuer un autre anoir.

Si véritablement les noirs étaient achevés, pourquoi se livreraient-ils à ces genres d’actes qui accentuent leur souffrance ? Pour une fois, il ne faudrait pas que les africains noirs soient encore utilisés pour éliminer Assimi Goïta, le temps fera parler de ses actes libérateurs un jour. Africains noirs, avez-vous compris ?

                                               Atchory Alexandre

                                         Correspondant à Abidjan

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