Obsèques du président Bédié à la Cathédrale d'AbidjanCÔTE D'IVOIRE 

Obsèques du président Bédié: des pluies vengeraient-elles les causes?

L’homme de son vivant, on l’appelait: « N’zuéba » qui signifie en langue baoulé, la pluie arrive et il en avait fait la démonstration pendant certains de ses déplacements où, en période de saison sèche, son arrivée occasionnait la pluie, donc pour ceux qui l’ont connu, ne sont pas surpris de ce qui se passe pour ses obsèques où il pleut de manière diluvienne, en occasionnant des dégâts.

À propos de la mort de l’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, il y a trop de murmures dont certains sont allés jusqu’à en douter de sa normalité. Déjà, les langues ont commencé à se délier sur cet orage qui s’est abattu sur le pays et surtout dans son village natal de Daoukro où toutes les tentes qui ont été construites, ont été ravagées par le N’zué, qui veut dire en langue baoulé, la pluie, mais cette fois, torrentielle. Les commentaires vont dans tous les sens et parmi, un seul, à attirer notre attention sur Facebook et l’auteur de dire: « N’zuéba, vient chercher les hyppocrites », ça nous a fait marrer.

Pourquoi en Côte d’Ivoire , depuis un certain temps, on estime que les morts ne sont pas naturelles et qu’elle seraient sujettes à des empoisonnements? Le bruit court et il n’est pas prêt de s’arrêter que le président serait fiolé, mais par qui et pourquoi à son âge? Le président Bédié avait dépassé les 80 ans et le fait d’avoir choisi de rester dans son pays et espérer avoir les médicaments nécessaires pour recouvrer la guérison, il a démontré qu’il aimait véritablement son pays et qu’il suffit de mettre l’accent sur la qualité des centres de santé, pour des soins de qualité, on peut s’en sortir, malheureusement dans son cas, la rapidité avec laquelle, tout est parti si vite, le président Bédié est mort et sa mort n’est pas acceptable par certains et ils sont nombreux.

Les hommages lui sont rendus. S’il ne devrait pas être de là où, il est aujourd’hui, triste et mécontent, comme le disait un cyber activiste, si son temps n’était pas arrivé et c’est quelqu’un qui, par méchanceté lui a ôté la vie, qu’il vienne chercher les auteurs et partir avec les hypocrites, mais si c’est aussi des signes par ces pluies surprenantes pour se venger, d’une manière ou d’une autre, on aura besoin de ces tentes pour ses derniers instants sur terre.

Joël ETTIEN

Directeur de publication : businessactuality.com

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