Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONUA LA UNE AFRIQUE 

ONU: quand M. Antonio Guterres veut parler des chefs d’état africains, qu’il les indexe.

La mise en garde de l’ONU, sur les tripatouillages des constitutions en Afrique, indexe qui ?

Le message du secrétaire général de l’ONU

Le Secrétaire Général de l’ONU, M. Antonio Guterres a profité de la tribune du 33ème sommet de l’UA pour dire : « que les élections se fassent sans des perturbations », se mettant dans une colère noire en fustigeant les amoureux chefs d’état africains qui confondent le pouvoir électif à une monarchie non conventionnelle, en touchant, à chaque période électorale, leur constitution.

Il intime l’ordre aux présidents africains de respecter la voie des urnes et d’organiser les élections sans perturbation, en un mot, démocratiques, transparentes et participatives. Comme s’il venait d’une autre planète et à qui, il s’adresse ? En Afrique de l’ouest, plusieurs pays vont aller à des élections (Togo, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, le Burkina Faso…), en Afrique centrale, le Cameroun va sous peu organiser ses élections.

En Guinée Conakry et en Côte d’Ivoire, les deux présidents Alpha Condé et Alassane Ouattara, n’étant pas sûrs de leurs sujets et de peur de voir leur défaite se produire, envisagent de tripatouiller leur constitution pour truquer les résultats et les gagner. L’ivoirien Alassane Ouattara, pour se donner bonne conscience, a commencé la traque et la chasse à ses adversaires. Les prisons de son pays sont bondées de prisonniers politiques.

Pourquoi, le Secrétaire Général de l’ONU, ne les a pas indexés publiquement que de parler dans le vide ? M. Antonio Guterres, ne va pas nous dire qu’il ne connait pas les auteurs pour se lancer dans le vide ? Les fauteurs et fouteurs de trouille sont connus dans chaque partie de l’Afrique. Alpha Condé (Guinée Conakry) Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Faure Eyadema (Togo), sont les trois en ce moment qui se distinguent du lot pour se donner à ce spectacle hideux.

Les élections en Afrique: une véritable source d’angoisse et de crainte

En Afrique, une élection est source d’angoisse, de tristesse, parce qu’au bout, il y aura toujours des morts. Ces trois pays et leurs mandants de chefs, se démarquent pour atteindre leur but, peu importe l’électeur qui se retrouverait au travers de leurs chemins.

Tant qu’on n’aura pas le courage d’appeler un chat, un chat, les souris se donneront toujours les amies du chat.

Au Togo, les morts qui ont meublé les manifestations pour qu’enfin, le président Faure se présente, seuls les revenants peuvent se compter. En Guinée Conakry, le spectacle est simplement abominable. Les forces de l’ordre ouvrent le feu sur des manifestants aux mains nues et ça continue.

Bientôt ça sera le tour de la Côte d’Ivoire, championne en la matière. En 2010, il y a eu plus de 3000 morts. En 2019, pour des simples élections locales, on en a dénombré plusieurs corps inertes jonchant les rues des localités où ces élections locales, se sont déroulées. Il n’y a pas eu d’enquêtes et le pouvoir continue d’intimider, de brimer et d’emprisonner, sans qu’aucune organisation internationale ne lève le petit doigt.

Dans ces pays, l’opposition est bâillonnée, la liberté de la parole est brimée et les populations se promènent la peur au ventre et pour ceux qui ont les moyens, cherchent des visas et d’autres canaux pour fuir leur pays, pour aller se mettre à l’abri.

On n’a pas besoin d’éclairer leur visage avec de la lampe torche, en plein midi mais M. Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, les connait, pourquoi n’a-t-il pas eu ce courage de les indiquer avec sa main gauche ?

En Côte d’Ivoire, tout y est géré, bouclé et gagné, pour des élections dont la date du dépôt des dossiers de candidature n’est pas encore connue et M. Antonio Guterres nous parle de quel consensus ? Le président Ouattara ne veut même pas sentir les opposants, sans doute puants de malheur. M. Ouattara veut enlever certains leviers qui le bloqueraient au soir du 31 octobre 2020. Il va le faire, parce qu’en face, le traumatisme est tel que, personne ne pourra lui résister, auquel cas, c’est la prison ou l’exil. Voilà le tableau sombre de la démocratie en Afrique.

En Afrique, modifier la constitution est un jeu d’enfant, une routine pour les pouvoirs d’en faire ce qu’ils veulent, pourvu qu’ils justifient leur maintien au pouvoir par les résultats de ces mascarades qui déshonorent leurs auteurs, mais est-ce qu’en Afrique, les chefs d’état ont-ils honte ?

Il faut que l’ONU et l’UA prennent des sanctions sévères contre ces fauteurs qui deviennent des dictateurs féroces, qui n’ont qu’une seule idée, comment s’enrichir illicitement pour se constituer en demi-dieux.

N’a-t-il pas raison, l’auteur qui écrivait : « l’Afrique noire est mal partie ? »

                                                                                     Joël ETTIEN

                                       Directeur de publication : businessactuality.com    

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