Où est la justice face à ces nombreux faits alarmants?

Où va la Côte d’Ivoire avec cette ouverture des frontières sans aucun contrôle et de ces crimes sans justice? Les faits sont alarmants.

Des libanais nous ont offert le triste constat qu’en se donnant à des crimes odieux, des tirs à balles réelles sur des ivoiriens, ils ne risquaient rien car jusque-là, la justice n’avait rien dit à la population de ce que les articles en son sein réservait à ces malfrats. Une jeune fille a été violée et assassinée à San-Pedro, l’affaire avait provoqué un grand choc au sein de la population, tout le monde attend et on continue d’attendre.

Un autre libanais avait tiré à balle réelle sur un jeune parce qu’il lui devait de l’argent et en allant le réclamer, c’est plus la mort que la vie et la police avait trouvé chez ce albanais, un arsenal d’armes, jusque-là, les ivoiriens attendent et ils continuent d’attendre.

Toujours à Cocody, les mêmes chinois avaient pris des villas pour en faire des usines de fabrication d’alcool frelaté, les forces de l’ordre ont fait leur travail remarquable et jusque-là, le peuple attend la suite judiciaire à donner et il continue d’attendre.

Les mêmes chinois toujours dans le quartier huppé de Cocody, trafiquent la monnaie et les forces de l’ordre, oh combien font-elles leur travail, avec efficacité et honneur ont mis la main sur une autre entité de fabrication de médicaments toxiques qui se retrouvaient parfois dans des officines, la suite à donner, les ivoiriens continuent d’admirer le ciel, aucun signe de sanction à l’horizon.

Récemment, des enfants de rien du tout, ont égorgé des femmes, un instituteur et son groupe à Man ont préféré ôter la vie d’une femme enceinte et son fils de 7 ans, les forces de l’ordre dans leur mission, en association avec la population, ont mis la main sur ces assassins et de l’autre côté, aucun signe.

Des jeunes ivoiriens fuyant la misère, vont mourir dans les eaux avec à la main, des documents officiels ivoiriens et là aussi, c’est timide. Il y a trop de discours sur des faits que la justice doit enrayer en si peu de temps, mais, la parole remplace la sentence. La Côte d’Ivoire semble malade, on dirait si c’est le cas, il lui faut un vrai médecin.

La liste des actes odieux est trop longue sur ces faits douloureux et tristes qui dardent sur la population sa puanteur insolente et qui l’effraie. On a parlé d’émergence, on voudrait bien savoir si ce sont des signes de cette émergence qui voient le jour, qu’on nous le dise.

Les forces de l’ordre ivoiriennes n’ont rien à se reprocher bien au contraire, elles font un travail pour lequel, elles doivent-être citées en exemple de bravoure être de modèle. Mais quand celles-ci, se battent pour mettre leurs mains sur ces étrangers, qui pillent, défient et mélangent la vie par des microbes, sans que la justice, ne dise aucun mot à travers une conférence de presse et des preuves à l’appui, les plus dangereux éliront domicile dans ce pays.  Pour une fois, il faut que la justice dise aux ivoiriens ce qu’elle aura décidé à l’encontre de ces tueurs insolents. 

Ce que nous déplorons, si c’étaient des ivoiriens qui se mêlaient à des activités subversives ou qui sèment le désordre chez ces libanais, chinois, leur justice les aurait emprisonnés et à la fin, les expédier dans leur pays. De quoi la justice a peur? De la réciprocité, mais alors où est le problème? Il faut protéger les ivoiriens sans interdire l’accès du pays aux autres, mais au moins que ces étrangers aient peur qu’une justice sanctionne sévèrement des actes de toute atteinte et que dans sa rigueur, extraderait tout étranger qui ne respecte pas la vie des ivoiriens car ils sont chez eux.

Quelle clémence dans un désordre de tueurs et de criminels sabotant toute une politique générale et défiant le pouvoir en place?

Le jour où la justice ivoirienne aura ce courage de mettre en place sa rigueur, les ivoiriens dormiront mieux. Maintenant, c’est l’argent qu’on fabrique sans attendre celui sortant des institutions bancaires africaines, où va la Côte d’Ivoire?

                       Joël ETTIEN 

Directeur de publication : businessactuality.com