PDCI-RDA : Comment gagner si beaucoup tergiversent sur la crédibilité de leur président Thiam?
PDCI-RDA, comment peuvent-ils espérer remporter des victoires quand l’autorité du chef est mise en doute et que tous veulent quitter le navire? Depuis son élection à la présidence du PDCI-RDA, M. Thiam continue de ramer à contre-courant, ne faisant pas l’unanimité au sein de sa propre famille politique, mais il avance avec tactique, comme un sélectionneur national.
Rien n’a encore commencé que tous demandent trop à leur nouveau président. Il vient pourtant d’arriver. Des militants souvent riches, regrettant de ne pouvoir impliquer leurs fils à la politique parce qu’ils les ont tous envoyés étudier dans les grands pays et qui ne sont plus revenus, éloignant l’amour de la patrie dans leur quotidien, ces vieux-cadres-là, jouent le rôle de trouble-fête, avec regret et amertume. Thiam est revenu prendre sa place et qu’il l’occupe très bien, n’en déplaise. C’est ce qu’on appelle retour sur investissement.
Il y en a qui se croient oubliés dans le partage des fonctions, dans les nominations, ronronnent et leurs cris ne sont pas du tout bons à entendre. Il y en a plus dissidents, stridents, ceux qui se disent que la direction ne devrait toujours pas échoir qu’aux baoulé et qui hésitent à partir rejoindre le camp du RHDP, qui ruminent et sèment le désordre. Les baoulé disent que leur bébé.
M. Thiam ne fait pas l’unanimité et il le sait, mais voilà un parti politique plus vieux que beaucoup de jeunes, qui se comportent en enfants gâtés, incapables de se mettre dans les manteaux de combat pour des revendications et qui veulent que leur président soit à leur goût.
M. Thiam doit aussi passer à la mise en place de ses propres stratégies car des défections sont en vue de se produire. Mais quand on le regarde, il sait où il va et avec le PDCI RDA. Il n ‘est pas en train de s’amuser comme beaucoup le pensent et vont se mordre les doigts, s’ils ne prennent pas le train maintenant.
A ceux qui se trouvent dans le schéma du regret qui souhaiteraient que le poste de M. Thiam revienne à un de leurs fils, ils sont où? Ces enfants qui considèrent la Côte d’Ivoire comme leur troisième patrie, se mettent loin de la vie politique , la plupart, les plus critiques, pourtant incapables de se joindre à leurs parents pour mettre à la disposition du pays, louer savoir et leur expérience. Comme la nature a horreur du vide, M. Thiam est venu au bon moment, larguant tous les avantages liés à son expérience pour venir sur le terrain mouiller son maillot.
Il faut que ces parents qui croient que le PDCI leur doit tout, le monde change et évolue. Il ne faut plus prendre ses rêves pour de la réalité. La plupart la quatre vingtaine révolue, au lieu de chercher à prendre leur retraite, ils se jouent encore les compétiteurs charmeurs, noircissant le peu de leurs cheveux, pour se donner de la fausse jeunesse.
M. Thiam n’a de compte à rendre qu’à la fin de son mandat et s’il doit toujours se rendre individuellement chez les uns et les autres, à quel moment, il se remettra au travail? Restez-là à attendre, quand il va finir les obsèques du président Bédié, c’est là qu’il montrera qui a mis l’eau dans coco comme disent les ivoiriens, nous rassure un sympathisant. Même Jésus n’a pas fait l’unanimité et aujourd’hui, son nom donne de l’espoir à des milliards de croyants, donc à M. Thiam de dérouler son programme car son parti, doit beaucoup à la Côte d’Ivoire et aux ivoiriens et que celui qui veut se faire désirer se rende au bord de la mer pour refaire sa toilette.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com