Pourquoi faut-il absolument quitter la CPI et le CFA?

Depuis un certain moment, des pays africains se sont rendus compte que, leur indépendance n’est que factice et qu’ils se seraient faits berner par leurs colons.

Pendant que les anglais sont partis sans avoir d’emprises sur leurs bastions, les français, quant à eux, ne sont pas prêts à abandonner leurs colonies.

Le franc CFA, dont les utilisateurs ont su sa nocivité, commencent à remuer ciel et terre pour s’en débarrasser et voilà que la Cour Pénale Internationale, la CPI vient s’ajouter sur la lourdeur des charges contraignantes du combat des africains.

Les français ne sont pas prêts pour les africains dont ils tirent la plupart de leurs subsistes. Pendant la campagne électorale présidentielle, à aucun moment, le nom de l’Afrique n’est apparu nulle part. Que devons-nous retenir? La moralité, l’Afrique ne compte plus pour les français et il nous appartient de prendre nos responsabilités. En plus, ne nous sommes pas assez murs pour se prendre en charge sur tous les plans? Pourquoi attendre tout de la France qui, elle même aussi a ses problèmes?

La CPI, en quoi, doit-elle se focaliser sur les africains, surtout ses éveilleurs de conscience pour les empêcher de mener le combat de la libération? Qu’est-ce que le président ivoirien  Laurent Gbagbo et son jeune ministre Blé Goudé font dans cette cour, dont on ne voit jamais, le sens et la fin? Alors, si des pays africains, se réveillent pour demander à la quitter, c’est l’occasion bien nourrie pour la jeunesse africaine de les appuyer et sortir de ce bourbier.

Pour rappel, le franc des colonies françaises d’Afrique, le CFA, depuis plus de 80 ans d’existence, a produit quels résultats du point de vue, développement vital quand, certains pays asiatiques, sont aujourd’hui, des pays émergents? En Afrique, ce sont les vieilles bâtisses des années 60 qui ternissent les vues, dans les villes et hameaux.

Tout est ruine partout, dans tous les pays africains. Au même moment, dès que le système voit qu’il y a une prise de conscience qui émerge dans un pays africain, c’est l’infiltration de tous les désordres, tels, Boko haram, rébellion, coups d’état et pousser la jeunesse africaine, à aller mourir sur les eaux si ce n’est pour subir, les pires atrocités, des pays africains par lesquels, ils croient avoir leur chance de venir se jeter dans les souffrances occidentales. Les présidents africains, sont-ils conscients, mais alors qu’attendent-ils pour réagir?

L’UA serait-elle le pantin de ces organismes à sucer le sang des Noirs? A quoi sert ce machin de l’UA si, elle n’est pas capable de prendre des décisions pour honorer et booster le développement du continent avec ses énormes richesses? L’Union Africaine, si c’est pour servir et valoir les intérêts des occidentaux, change de nom.

Le franc CFA et la CPI, sont contre l’Afrique et il appartient aux africains d’éviter de se faire humilier et réagir. Comment être heureux tout seul dans un océan de misères? C’est le cas en Afrique, une petite classe se beurre sur le dos de la majorité. Comment comprendre toutes ces souffrances que vivent les africains, si ce n’est pour aller infecter les eaux des rivières, pour venir leur revendre des vaccins?

Leaders africains, sans aller jouer dans la cour des grands, où vous n’êtes pas considérés,  organisez-vous et prenez des décisions, au demeurant, chercher d’autres nouveaux partenaires, sinon, la CPI et le franc CFA, ne sont pas crées pour ouvrir des voies de développement pour l’émergence de ce continent.

Alors, j’attire l’attention de l’utilisation du mot « émergence », employé en Côte d’Ivoire, pour endormir le grand peuple pour lui faire croire que c’est le début de son salut et la fin de ses calvaires. Un pays émergent, ne remplit pas ses prisons de leaders d’opinion et ne gèle pas les avoirs des autres pour les tuer à petit feu.

Un pays émergent, ne sème pas le désordre pour mettre aux arrêts les protagonistes. Un pays émergent, ne fait pas fuir sa population. Un pays émergent, apprend à appliquer la démocratie vraie. Un pays émergent, ne se divise pas en plusieurs pour satisfaire une partie de son peuple contre son peuple. Un pays émergent, est un pays où tout le monde a le même droit et devoir.

Il est impératif que les présidents africains s’organisent et parlent d’un même ton et fermement pour se briser ces grosses chaînes à leurs pieds, les empêchant de voir la beauté de la nature. Je serai un de ceux, qui prendraient des jours entiers pour fêter cette prise de conscience.

Joël ETTIEN