trois ténors de la politique ivoirienneCÔTE D'IVOIRE 

Présidentielles futures: Bédié, Ouattara et Gbagbo arrivent encore.

Si les conditions d’une élection démocratique, transparente et participative ne sont pas réunies et que tout le monde y participe, il ne faudrait pas susciter à des révoltes sanguinaires.

Les déclarations de candidature ont commencé. Le président Gbagbo, à la fête de l’anniversaire de son PPA-CI a laissé entendre qu’il sera candidat. Le président de la commission électorale indépendante, a depuis Paris fait rappeler à ce dernier, qu’il bénéficie d’une grâce présidentielle et non d’une amnistie et donc, de facto, il ne peut pas prendre part à ces élections à venir, en étant candidat. Ça commence déjà.

Du côté de la maison en vert blanc, le président Bédié se fait teindre ses cheveux pour montrer son invincibilité, tout ça pour se prêter au jeu électoral. Déjà, des mouvements et associations incitatifs à le pousser à se candidater sont en train de naître et il sera candidat. Si tous ces deux veulent venir, il ne faudrait pas que les ivoiriens soient surpris de revoir dans ce jeu électoral, le président Ouattara qui, en vertu de la deuxième constitution, a droit à un autre mandat.

On  s’achemine vers le désordre sanguin et en la matière, la Côte d’Ivoire est championne. Ils arrivent encore, nous dit un observateur. Eh oui, ils arrivent. Si ces trois croient vraiment aimer les ivoiriens, qu’ils se retirent des compétitions électorales car ils sont les germes de tous les conflits dans ce pays, renchérit un autre.

Les jeunes seront tapis dans leurs salons pour voir leur âge prendre de l’âge et le temps que ceux qui veulent prendre part, se voient dans la compétition, ils seront tous des « has been ».

D’après Tirbuce Koffi, si Bédié et Gbagbo veulent revenir, vaut mieux être avec celui qui est là, qui fait au moins des travaux.

Il n’y en a jamais deux sans trois et on les regarde.

Si toutes les conditions d’une élection juste, démocratique, participative et juste ne sont pas réunies et qu’eux partent, il ne faudrait pas qu’un des leurs, vienne sur la pace publique pour déclarer qu’on lui a volé sa victoire.

                                                    Atchory Alexandre

                                     Correspondant permanent à Abidjan

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