Election présidentielle interdite aux jeunes.

Tout semble indiquer que les trois vieux ténors de la vie politique ivoirienne, Bédié, Gbagbo et Ouattara seront à nouveau candidats aux élections présidentielles à venir. Quand, un autre ivoirien viendra équilibrer les données, ils vont le taxer de traître et tout indique que les élections présidentielles à venir, arrivent et vont chauffer les cerveaux. Ainsi, la grande élection ivoirienne, ne concerne pas les jeunes. Il leur est interdit d’oser.

Dans les années passées, quand, l’actuel ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale Kouadio Konan Bertin dit KKB s’était porté candidat, tous les ivoiriens l’ont traité de traître. Est-ce à dire que vouloir se porter candidat quand ces trois s’y lancent serait synonyme de trahison ?

Au PDCI RDA, Jean Louis Billon n’en démord pas, que son parti veille ou pas, il sera candidat et les bruits courent qu’il sera rattrapé par le secrétariat de ce parti, pour l’éloigner pour insubordination et vivra les mêmes sanctions que KKB vit en ce moment, la suspension. Il y a dans certains partis politiques, qui ose, meurt.

Pendant ce temps à Paris, des pétitions sont en train de voir le jour pour susciter Thiam à franchir le rubicond. Le vieux Bédié montre sa vivacité et sa pleine forme pour signaler à tous les coqs de la cour commune qu’il est et demeure le seul coq capable de faire faire des poussins.

Comme tous les partis politiques ivoiriens sont fondés sur des clans, l’ethnie et les régions, un candidat indépendant ne peut pas se prévaloir candidat et gagner des élections. C’est compliqué en Côte d’Ivoire en matière politique.

Le droit d’aînesse joue beaucoup même dans les choix politiques et des jeunes broient de la rancoeur, mais ne peuvent rien tant qu’ils ne sont pas adoubés par un parti politique et c’est dans ça que les ivoiriens conjuguent leur avenir à des temps inexistants et certains et se cachent pour mourir à petits feux.

Finalement, on ne sait pas trop en Côte d’Ivoire les critères de jeunesse ou de vieillesse. Jean Louis Billon a trop vite chanté et il sera aphone au dernier chant du coq et Thiam aussi, donne l’impression d’une fuite, le respect de l’aîné bloque tout et tout le monde assiste, au chaos quand il est suscité par les vieux-jeunes.

                                       Koné Bintou

                               Afrique de l’ouest