Les ivoiriens doivent voir mieuxCÔTE D'IVOIRE 

Qui sont ces nouveaux ivoiriens qui tuent avec autant de plaisir sans craindre la justice?

Qui sont ces nouveaux ivoiriens qui tuent sans foi ni loi, surtout dans l’enseignement? Jamais de mémoire d’ivoirien, on n’a vu de pareils crimes. Rentrer dans la maison d’une institutrice enceinte, l’égorger et tuer son fils de 7 ans, qu’est-ce qui ne va pas dans le pays? Qui est cet ivoirien qui donne la mort et jouit de bonheur?

La population ivoirienne qui veut lutter contre ces criminels aide les forces de l’ordre qui font un travail remarquable pour lequel, on doit leur tirer le chapeau, mais est-ce que la justice suit cette cadence?

On voudrait que désormais pour ces crimes effrayants, la justice rende compte à la population, de la sentence à donner pour qu’elle soit rassurée qu’elle travaille et marque les esprits, mais les affaires odieuses font un grand bruit et après, on ne sait pas ce que la justice fait derrière et la panique se loge dans les esprits.

Le tueur du petit Bouba, qu’est-il devenu? Les chauffards qui ont tué l’ingénieur, son mari et leur fils un matin, que sont-ils devenus? Ces tueurs, il faut bien que la population sache le sort qui leur est réservé pour qu’elle soit rassurée que sa sécurité est garantie, mais si les forces de l’ordre font le travail et qu’après c’est silence radio, un jour, il ne faudrait pas s’étonner que cette population fasse sa propre justice.

Qui sont ces commanditaires et quelles sont les raisons de ces assassinats? Depuis un certain moment, ce sont les enseignantes qui sont devenues la cible, la proie de ces tueurs, surtout dans le primaire, faut-il désormais exiger un casier judiciaire pour jauger la moralité de ceux qui veulent pratiquer ce noble métier car former un enfant, c’est de lui assurer un avenir et celui de son pays.

Ainsi, un enseignant tue toute une famille et personne ne saura le sort qui leur sera réservé puisqu’ils ont trois qui ont commis le crime et ce n’est pas normal, pourtant, la justice ivoirienne est dotée d’un service de communication, quel est son rôle?

Quand la peur s’empare d’une population, on ne joue pas à l’économie des informations. Si dans la loi ivoirienne, la pendaison était prescrite, ces genres de comportements n’allaient pas exister. Les frontières du pays sont poreuses et la Côte d’Ivoire reçoit n’importe qui. Si ce n’est pas les documents officiels qu’ils viennent payer pour salir l’image du pays, ce sont des crimes qui se commettent, ces genres de crimes n’existaient pas avant et voilà les conséquences d’une rébellion dans un pays. Ils ont fait entrer n’importe qui dans le pays pour parvenir à des fins politiques et des bandits de grands chemins en ont profité pour entrer et voilà les résultats.

On a aussi recruté des enseignants qui n’ont pas le niveau et maintenant que la rigueur s’applique, ceux-là sont devenus des assassins dans les hameaux du pays.

Mais au fait, qui sont ces nouveaux ivoiriens qui tuent avec autant de plaisir en se disant que leur crime, au-delà des familles endeuillées, ne risquent rien? 

Les forces de l’ordre ivoiriennes sont bien formées qui font un travail excellent, mais la justice semble ne pas faire pas reconnaître ces efforts par la population, qui finira par déverser un matin sa colère sur elles et colère qui atterrira sur ma place publique. On sait quand ça commence, mais on ne sait jamais quand ça prend fin.

                                             Joël ETTIEN

         Directeur de publication: businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment