RDC: 5 salariés d’un groupe minier enlevés dont un Français
En RDC, 5 salariés d’une société minière canadienne ont été enlevés par des hommes armés non identifiés sur le site de Namoya dans la province de Maniema, dans l’est du pays. Un ressortissant français figure parmi eux.
L’enlèvement a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi sur la mine de Namoya. Des hommes non identifiés auraient pénétré dans l’enceinte du site minier, sans doute avec la complicité des gardes de sécurité. Avant de repartir avec 3 Congolais, un Tanzanien et un Français.
Le Français travaillerait pour un prestataire de service en charge de la certification de l’or. Le Tanzanien serait lui chargé de la sécurité. Difficile d’être plus affirmatif, car pour l’heure la société canadienne Banro a refusé de communiquer.
Ce jeudi soir, plusieurs sources affirment donc que les 3 Congolais auraient été libérés mais que les négociations se poursuivent toujours pour ce qui est des deux étrangers kidnappés.
Selon certaines sources, l’attaque ne serait pas le fait d’un groupe armé, mais plutôt de locaux en colère par rapport à la délocalisation de creuseurs artisanaux. Un conflit malheureusement commun dès qu’une entreprise vient exploiter une mine.
L’entreprise Banro a d’ailleurs déjà été victime d’une attaque le mois dernier, cette fois un peu plus au nord, dans le Sud Kivu. Trois policiers et un assaillant avaient été tués au cours de cette attaque de bandits armés.
Dans un communiqué, le minsitère français des Affaires étrangères dit qu’il n’a a ce stade « aucune information concernant les auteurs de l’enlèvement ». « Nous sommes mobilisés, en lien avec les autorités congolaises pour parvenir à la libération de notre compatriote », ajoute le communiqué.
rfi Afrique