RDC: arrestations en série de membres de l’opposition

En RDC, le 30 juin, jour anniversaire de l’indépendance, la police a procédé à l’arrestation de membres de la société civile.

A ceux-là, s’ajoutent des cadres et membres de l’UDPS, plus nombreux, qui sont en détention dans le pays. L’opposition radicale parle du harcèlement de ses membres.

En RDC, plusieurs personnes ont été arrêtées le 30 juin, jour anniversaire de l’indépendance. Elles s’apprêtaient à participer à une conférence-débat sur la mobilisation pour l’application intégrale de l’accord du 31 décembre. Mais la police affirme avoir dispersé l’assistance pour des raisons de sécurité. Le docteur Denis Mukwege et le professeur Mbata étaient programmés pour cette réunion.

Quant à l’UDPS, ce parti évoque la détention en plusieurs endroits du pays de plus de cinq cents de ses membres. Selon Augustin Kabuya, le porte-parole du parti, la plupart ont été enlevés aux arrêts de bus, et d’autres en pleine campagne de sensibilisation pour l’enrôlement massif aux prochaines élections.

Libération exigée

Le PND, parti national pour la démocratie, proche de Moïse Katumbi, exige lui la libération de deux de ses dirigeants arrêtés depuis le 19 juin au sortir d’une réunion des amis de l’ancien gouverneur du Katanga. Le secrétaire interfédéral du parti pour la ville de Kinshasa, Philippe Ngoma et un compagnon se trouvent dans un cachot des renseignements militaires, a révélé Christian Momat, le secrétaire général du PND.

A cette liste, il convient d’ajouter plusieurs anonymes qui, selon les ONG de défense des droits de l’homme, font les frais du harcèlement de la part de la police et des services de sécurité.

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