Umaro Embalo présidentA LA UNE AFRIQUE 

Umaro Embalo au-delà de la CEDEAO.

Umaro Embalo, au-delà de la CEDEAO, son combat pour son jeune pays longtemps isolé qui, aujourd’hui, figure dans les concert des nations.

Dans la lutte contre l’impérialisme qui se passe et menée par la jeunesse africaine, cette jeunesse avait cru en Embalo. Celui qui vit avec eux ces difficultés chroniques et qui pouvait les aider à renverser la tendance, son accointance avec la CEDEAO, ces jeunes l’a catalogué. Mais depuis son entrée dans cette cour commune, certains le jugent d’avoir trahi. Au-delà de ces multiples fonctions de hauts niveaux, il fait un travail formidable pour repositionner son pays, dans les grands groupes des décideurs de l’Afrique et partant, du monde.

Qui pouvait penser que depuis son avènement à la présidence de la république de son pays, les bruits de bottes et l’inquiétude des fonctionnaires se soient calmés ? En effet, du temps ancien, des ambassadeurs bissau-guinéens pouvaient passer des mois sans salaire, à plus forte raison, les fonctionnaires locaux. Au regard donc de ces défaillances, le seul moyen qui restait à ses compatriotes, c’était le sauve-qui-peut et la Guinée-Bissau était devenue la plaque tournante de la cocaïne, le moyen rapide pour satisfaire et pallier aux charges familiales.

Qui pouvait vendre cher sa peau, ce général de l’armée ? Qui pouvait croire un seul instant qu’un militaire pouvait aiguiser la diplomatie au point de faire de son pays, l’un de ceux qui peut compter, intervenir dans les grands sommets ? Qui pouvait croire aussi qu’un jour, ce pays pouvait se stabiliser politiquement afin que les portes lui soient ouvertes ?

Mais, Embalo, on peut tout dire de lui, il profite de toutes les occasions pour hisser le drapeau de son pays et aujourd’hui, par le biais de ses attributs, et grâce à la CEDEAO, il rentre partout et à la fin, c’est son pays qui en profite. On dit souvent que pour avoir l’âne, il faut faire le foin et il a compris.

Mais en même temps, il sera difficile à la jeunesse africaine de le comprendre parce qu’elle le voit dans la cour commune et accepte d’occuper des hautes fonctions et pour ces actes, il est jugé sévèrement. Quiconque flirte avec la CEDEAO, surtout les africains, est caricaturé de traître, mais comment pouvons-nous comprendre le système pour le combattre, si on ne le pratique pas ?  

Sans prendre de position pour Umaro Embalo, nous constatons que si la jeunesse africaine, continue de vilipender tout le monde, tout le monde se serait braqué et la victoire sera longue à obtenir. N’a-t-on pas coutume d’entendre que pour mieux connaître les vraies feuilles d’un arbre, il faut aller au pied de celui-ci ? 

Aujourd’hui, son pays est calme, sans bruit et les opposants d’hier qui ne le reconnaissaient pas en tant que président, l’appellent: “ Excellence.”

Il revient de la Russie et de l’Ukraine pendant de ces moments chauds pour négocier la libération des céréales et demander à ces deux belligérants de revenir à la table du dialogue.

Il déploie des ambassadeurs partout dans le monde et le rêve de ceux qui avaient fait de son pays, la plaque tournante, ces narcotrafiquants ont déchanté très vite parce qu’il n’est pas corruptible et son pays est en travaux.

Il fait tout mais, il n’oublie pas d’où il vient et où il va avec son pays. Il ne faut pas trop tôt vendre la peau de l’ours sans l’avoir tué. Donnons le temps au temps et regardons les signes du temps.

Au-delà de la CEDEAO, il fait profiter son pays en le hissant au sommet des prises de décisions capitales pour ses compatriotes. Aujourd’hui, grâce à son forcing diplomatique, le monde connaît l’existence de ce pays, la Guinée-Bissau.                                      

Joël ETTIEN
                          Directeur de publication: businessactuality.com

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