Affi N'guessan face à Ahondjon N'guessan dans le moronouPOLITIQUE 

Moronou: Si Affi N’guessan avait écouté N’guessan Ahondjon!

Dans la vie quand on ne sait pas ce qu’on cherche, on comprend ce qu’on trouve dit l’adage. J’ai longuement observé le député-président du FPI, Pascal Affi N’guessan et la mort dans l’âme, je produis les résultats de mon observation. Son beau-fils N’guessan Ahondjon, député de la circonscription d’Arrah, voulait le sauver, mais hélas, il s’est agrippé à son fil de confiance qui vient de se rompre. Aujourd’hui, personne ne lui fait confiance et pourtant, il est un homme politique.

En effet, à la veille des élections régionales, N’guessan Ahondjon, le mari de la nièce de Pascal Affi N’guessan, de surcroît député d’Arrah, militant et cadre élu du RHDP dans la région, n’a eu de cesse de poser des actions humanitaires, sociales, sportives, culturelles de grandes envergures et j’en passe en vue de compétir pour le poste de président de région dont il avait beaucoup à proposer pour l’amélioration des populations du Moronou, c’est à partir de là que Affi N’guessan saute pour aller solliciter un paternariat avec le RHDP brisant ainsi, l’espoir de son gendre. Qu’est-ce que le député N’guessan Ahondjon, n’a pas tenté de dissuader l’oncle de sa femme de le laisser partir car en face, la redoutable femme du PDCI-RDA, en la personne de madame Aka Véronique, n’était pas une adversaire à négliger, mais Affi N’guessan s’est entêté.

Quelles propositions n’a-t-il pas faites à son bel oncle, une cylindrée, une forte somme d’argent, des délégations nuitamment pour le dissuader, mais point d’oreille pour calmer l’ardeur de ce dernier, mais hélas, il y est allé et les résultats sont là, palpables. Affi N’guessan est fragilisé aujourd’hui et le remords pointe son nez sur son visage et le regret refait surface et s’il avait écouté son gendre? Non seulement il a perdu la présidence du régional face à une femme, mais encore, il se perd en conjecture et se louvoie dans tous les sens. Il est devenu la risée politique ivoirienne et sera confronté à ceux de ses camarades qui, à la suite de ses différents accords de partenariat, ont compris pour mettre leurs billes dans un seul panier. 

Il ne pouvait pas d’un coup aussi fait dans ses approches avec le RHDP et exiger de ce dernier de l‘adouber pour la présidence du conseil régionale du Moronou. 

Aujourd’hui, il sort de tous les ports et sa seule mine ne donne plus envie de regarder. S’il avait écouté N’guessan Ahondjon, non seulement, quelque soient les résultats pour la présidence du conseil régional, il lui sera redevable et sa nouvelle traversée de ce désert créée, il serait comme un chef du village, chez qui, sa nièce de surcroît, élue présidente nationale des femmes du RHDP et son mari député et peut-être président du conseil régional du Moronou, lui rendraient visite tout le temps, mais non, l’homme a voulu gloutonnement tout manger sur place, sans penser aux lendemains. Son grand frère, le père de madame Henriette Badou, Kouamé oi Kouamé, a été élu sénateur. Il n’est pas tombé du ciel et c’est le travail d’une union.   

Qu’est-ce qui peut le rassurer pour la prochaine législature, le peuple agni lui ferait confiance pour le remettre en scelle? En pays agni, quand un homme se fait battre par une femme, il perd tout crédit.

N’guessan Ahondjon a tenté de toutes ses forces, mais hélas, si à l’impossible nul n’est tenu, quelle que soit sa bonne volonté, il ne peut pas réveiller un cadavre. Voilà le comportement de Affi N’guessan qui s’apparente à celui d’un égoïste qui ne sait pas attendre et veut tout manger, tout et tout seul. Sans vouloir l’achever politiquement, Affi N’guessan ne se fait pas conseillé et il sort de la vie politique vomi par toutes les chapelles politiques, ce que N’guessan Ahondjon avait sans doute perçu très tôt et qu’il voulait participer à l’aider à demeurer toujours crédible.

Aujourd’hui, il ne veut plus du RHDP et veut retourner au PPA-CI, donc il reconnaît effectivement que le président Gbagbo lui a laissé une enveloppe vide? Quelle tristesse! Celui qu’on appelait le lion du Moronou a perdu toutes ses dents et se cherche un abri, mais ce dont il doit s’attendre, c’est sa fin chaotique politique et ceux de son camp qui vont le honnir, ce qui fera  encore plus mal à son beau-fils, qui pleure dans sa chair, sans doute. Dans la vie, quand on ne sait pas ce qu’on cherche, on ne comprend jamais ce qu’on trouve.

                                    Joël  ETTIEN  

  Directeur de publication : businessactuality.com

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