Il faut un comité Ad Hoc pour remettre le football ivoirien en jambe.
Les ivoiriens dansent sur la dépouille de la Zambie face au Maroc et ça jubile de partout, en chantant les éloges de ce pays. Le Maroc s’est défendu pour remporter sa victoire, le mal du football ivoirien est ailleurs et visible.
Les éléphants ont été aidés par le Maroc à décharger leurs bagages sur leurs têtes pour les déposer sur leurs épaules car pour qu’ils soient à terre, il faut vaincre le Sénégal, un autre gros morceau qui joue avec son cœur et ses jambes. Quelles excuses les ivoiriens auront-ils s’ils perdaient face aux sénégalais?
Le football ivoirien souffre de ses dirigeants et les secrets sortent des placards avec des noms bien connus qui ne pourront pas se dédire si ce n’est pour assumer leur corvette, s’ils sont vraiment sincères et aiment la Côte d’Ivoire. Si dans les pays européens le football est devenu un gros business, ils ne se méprisent pas entre eux, or, en Côte d’Ivoire il parait qu’un seul dicte et les autres suivent comme des moutons à la recherche de foins.
En complotant contre les autres clubs, ils ont tué le championnat qui devrait logiquement donner cette envie d’aimer ce football, mais hélas, ils ont pris ce facteur fédérateur pour en faire leur champ de manioc.
il faut virer tout ce monde visible comme invisible pour d’abord mettre en place, un comité Ad Hoc, puisque le mot transition fait peur à entendre. On se rappelle du temps ancien, le football était à un blocage et le président Houphouët a fait mettre en place un comité qui a remis les pendules à l’heure et le championnat a repris ses notes de noblesse.
Si véritablement les autorités aiment ce pays, il ne faudra pas qu’elles surfent sur l’émotion et la longévité de leurs compatriotes, elles doivent remplacer tous ces vieux dirigeants aigris et craignant ceux qui n’attendent rien d’eux pour apporter un souffle nouveau. Fermez le siège de la fédération si un nouveau comité de gestion de la crise n’est pas mis en place.
Savent-elles qu’il y a eu des morts à la suite de cette défaite des éléphants ? Si déjà, la vie est devenue si chère, les ivoiriens n’arrivent pas à manger, se soigner et que le seul facteur de joie, on le leur prive, la route du cimetière n’est pas seulement pour les pauvres.
Il faut que le président Ouattara, pour une fois, prenne ses responsabilités que de vouloir jouer au père protecteur en laissant le peuple mourir de chagrin. Il faut qu’il renvoie tous ces dirigeants qui meublent la fédération ivoirienne de football, convoquer les vrais amoureux de ce pays, pour leur confier la gestion de ce comité Ad Hoc qui remettra les choses en place, il n’y a que ce remède qui pourra guérir le mal sportif ivoirien.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
