Les ivoiriens de la diaspora sont privés de nourriture venant de leur pays.
Les ivoiriens de la diaspora sont privés de nourriture à cause des étrangers présents en Côte d’Ivoire pour la CAN. Une note circulaire datée du 15 janvier 2024, du ministère des finances et du budget, interdit toute exportation des produits vivriers ivoiriens, on nous dit que cette suspension est temporaire, durée de la sentence, 6 mois, mais entre temps, que feront les ivoiriens de l’extérieur, de quoi mangeront-ils?
Avant, les produits exotiques et alimentaires étaient vendus si chers et voilà que pour les commerçants, ils vont être obligés de contourner la loi et quand ces produits seront arrivés dans l’hexagone, ce qui était vendu à 10 euros, va se vendre à plus de 20 euros, pour un sachet d’attièké, pendant que la France présente des signes d’essoufflements économiques.
La CAN ne dure seulement qu’un mois, pourquoi étendre cette interdiction à 6 mois? Comment on peut vouloir spolier tout un peuple localement et comme si cela ne suffisait pas, c’est sur sa diaspora qu’on vient déverser ces dépotoires de décisions? Le problème en Côte d’Ivoire, c’est la transformation des produits alimentaires, au lieu d’y penser, ce sont ces mesures suscitant de la colère qui voient le jour, mais que veut donc ce pouvoir?
ils ne vont pas nous dire que pour le séjour parisien du président Ouattara, ils n’ont pas mis ses aliments ivoiriens dans son avion? Pourquoi c’est toujours les plus pauvres qui doivent toujours payer ce qu’ils n’ont pas consommé?
Il faut revoir ces mesures sinon les ivoiriens vivants hors du pays, vont mourir de faim et partout ils où ils se trouvent la vie devient aussi chère.
Si c’est pour la CAN que les ivoiriens doivent se priver de nourriture, leur pays vient d’être éliminé, alors qu’ils remettent le couvert. Laissez les gens vivre selon leurs moyens plutôt que de vouloir tout le temps les saigner. Ils ont trop de plaies incurables, il faut avoir pitié, même si vous voulez leur montrer la limite de leur vue. Pourquoi vouloir faire ces entorses là où il ne faut pas? Au lieu d’encourager la culture de ces produits alimentaires, c’est plus tôt de leur privation qu’on exige. Cette mesure est anti-humaine, il faut la revoir.
Quelle personnalité qui séjourne par exemple à Paris et ne souhaite pas manger ivoirien? Alors si on prive les restaurants de leur menu, ils mangeront quoi quand ils seront à Paris?
Quand on prend des lois, il faut mesurer ses conséquences sur la population, encore localement tout devient si cher, cherchez vos solutions ailleurs et laissez les ivoiriens manger à leur faim.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com