Education en AfriqueINVESTIGATION 

Il faut adapter le système scolaire et universitaire aux besoins de l’Afrique.

Ceux qui voulaient des africains pour en faire leur bétail en leur imposant leurs besoins à travers l’éducation, l’enseignement et la formation, ce modèle vient de montrer ses limites et ses tares. Que faire ?

Cela fait plusieurs siècles que la France qui a colonisé plus de pays africains crée ses besoins de main d’œuvre à travers l’éducation et la formation des africains qui ne disposent pas de possibilité d’enseigner ce dont ce continent a besoin pour son propre développement. De la maternelle au supérieur, aucune des matières à enseigner ne répond aux besoins de développement de ce continent, même si les colons ont atteint leurs limites, que font les présidents africains pour revisiter tout et mettre à contribution ceux des leurs spécialistes outillés à leur proposer ce qui peut convenir pour se développer ?

Le contenu de l’éducation nationale et la formation en Afrique produit des chômeurs chroniques. Comment peut-on dépenser sur ses enfants pour leur offrir de la bonne qualité de l’éducation et de la formation pour les voir assis avec des téléphones portables pour faire des cabines pour survivre?

Pour les jeunes filles, elles finissent dans la débauche sexuelle si ce n’est de lutter pour se trouver un mari.

Il faut remplacer tous ces manuels scolaires et universitaires sclérosés et vétustes qui sont contre les intérêts des africains. Voilà qu’aujourd’hui, ils veulent enseigner l’homosexualité à l’école? Quel sera son intérêt et sa probité dans la société ?

Mariam va à l’école, Mamadou et Bineta, tout cela qu’a été que du vent que le système France-Afrique a produit pour servir la France en étant en Afrique. Si les premiers présidents africains ont mangé de ce pain, ceux d’aujourd’hui, ne doivent plus et exiger une refonte globale de ce qui compose l’éducation et la formation.

L’Afrique a les terres à ne plus quoi en faire. Il y pleut tout le temps. Il y a du soleil à vous brûler la peau. Les femmes accouchent de manière naturelle. Sur ces réalités, est-ce que les chercheurs africains ne peuvent-ils pas contribuer pour proposer mieux et en fonction des réalités africaines pour son développement? Que fait donc cette volonté politique que tous attendent ?

Heureusement que l’Afrique dispose encore de sa valeur, alors pourquoi, ces chercheurs africains dont certains marchent pour demander que l’état leur trouve du travail, cet état ne leur conditionne pas à l’aider plus à solutionner ses handicaps ?

Comme le vieux modèle a fait de ces africains des administrateurs, on trouve plus de docteurs dans les matières littéraires que scientifiques, chimiques, etc.

Pendant ce temps, dans les jeunes pays comme les asiatiques, qui ont inventé les réseaux sociaux et autres outils modernes de communication interdisent à leur jeunesse l’utilisation abusive de ces nouveaux outils. Eux, réfléchissent sur leur avenir et l’Afrique continue de consommer ce que les autres lui envoient sans lire la notice et en lieu et place d’une vie décente, c’est la mort. En Asie, l’espérance de vie se situe autour de 80 ans, alors qu’en Afrique surtout en Côte d’Ivoire, -50 ans. 

On produit des statistiques pour prévenir et alerter les autorités mais rien n’y fait. Que faire donc ?

De la maternelle à l’université, un seul enfant doit apprendre par cœur, plus de 10 matières pour devenir quoi à la fin: chômeur ? Tout évolue et les mentalités doivent suivre la cadence, mais les africains ont à leur tête des présidents qui ont plus de 50 ans de règne et de pouvoir, que peuvent-ils produire et proposer à leur jeunesse si ce n’est de la sclérose et du blocage ?

Il faut adapter l’école aux besoins de l’Afrique noire, sinon, un jour ce continent si obéissant va exploser et ce n’est pas si évident que mêmes les ambassades complices de ce retard puissent être épargnées par la prise de conscience collective. 

Déjà il y a certains pays comme le Mali, le Burkina Faso, la Centrafrique qui ont compris la leçon et qui vont ouvrir la vanne pour que les autres emboîtent leurs pas. Heureusement !

                                 Joël ETTIEN 

      Directeur de publication: businessactuality.com

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