Affaire libanais qui ont violeté un taximètre: la police a fait sa part, maintenant que fera la justice ivoirienne ?
L’affaire a fait grand bruit sur les réseaux sociaux, de voir dans une vidéo deux libanais frapper un taximètre. Tellement que les ivoiriens ont été choqués, la police a tout fait pour mettre la main sur ces deux zélés de libanais et après les avoir entendus, les a déférés devant le parquet d’Abidjan. Tout en félicitant la police pour travail extraordinaire effectué, les ivoiriens sont sceptiques quant à leur justice qu’ils considèrent de trop de travers.
Pendant leur audience à la police, ces libanais auraient proposé plus de 30 millions frs au chauffeur de taxi pour le retrait de sa plainte, que ce dernier a décliné. Alors, les ivoiriens se demandent si cette proposition ne va pas appâter les juges qui ont le dernier mot dans le cas d’espèce.
« Libanais ne fait pas prison en Côte d’Ivoire, leur communauté va corrompre la justice qui va les mettre en liberté », nous dit un ivoirien outré de ce constat récurrent. Alors les ivoiriens se posent la question, si la justice ne fait pas son travail en ce qui concerne les libanais qui ne respectent pas les noirs chez-eux, comment ceux-là peuvent à leur tour respecter les ivoiriens et partant les noirs ?
La crédibilité d’un pays, c’est le respect et l’application des règles de conduite et de loi. En Côte d’Ivoire, pour ceux qui suivent leur justice de près, ces libanais ne feront pas la prison et qu’ils parient d’aller vérifier à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, la MACA, s’ils y seront après le jugement ?
Il appartient aux responsables de cette justice de faire preuve d’impartialité et de faire appliquer la loi pour que les immigrés aient un peu d’égard aux ivoiriens.
KOUDOU Anselm
Correspondant permanent à Abidjan
