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Afrique: Après 62 ans d’indépendance, quels bilans ?

Afrique des indépendances, 62 ans après, quels bilans en tirer ? En dehors des assassinats de certains de ces éclaireurs, qui est un fait qui devrait amener à la réflexion, 62 ans, c’est quand-même assez lourd, pour se poser certaines questions: « l’Afrique a-t-elle évolué si oui, dans quel secteur ?”

On constate son premier handicap, la perfusion extérieure dépendant de trop des autres, aucune organisation africaine, n’a été à la hauteur des attentes du continent, comme l’Union Africaine principalement, puisque c’est elle qui impulse l’orientation sur ses micro-organisations sous-régionales.
L’Union Africaine est un frein au développement de toute l’Afrique. Elle assiste sans aucune défense, l’émiettement de ses pays au bénéfice de ceux qui la financent, du coup, elle leur obéit que de s’occuper réellement des problèmes internes du continent.

A 62 ans, il faut revoir de fond en comble tout le système de fonctionnement de tous les pays africains surtout noirs qui vivent à reculons. Il faut organiser un grand référendum, pour faire un vrai bilan. Le continent a des experts qui peuvent proposer de nouveaux concepts pour activer son développement, ils ont été formés à cet effet, mettez-les à contribution. Les africains ont trop dansé, qu’ils rangent les sabots. 

Au lieu d’accuser toujours les autres qui ont fait ci et qui ont fait ça, les africains eux-mêmes se plaisent-ils dans ce tourbillon sempiternel? 

Il faut provoquer des états généraux sur l’Afrique tout entière, pour en ressortir avec des modèles qui peuvent lui permettre de compétir au même titre que les nations qui se battent.
En fonctionnant sur le modèle des micros états, est-ce que ça été productif pour l’Afrique sinon, n’est-ce pas le moment de chercher à se regrouper comme font les autres pour augmenter leur force?

A 62 ans, s’il faut fonctionner sur les vieux clichés, à quoi servent donc les présidents africains? A 62 ans, quels ont été les acquis et les faiblesses pour corriger le tir? Il faut quitter dans cette conception de vouloir chercher par des alchimies à vouloir dominer les autres pendant que le monde s’ouvre sur les autres et les présidents africains, sont assis dans leur palais, se croyant avancer, alors qu’ils tournoient.

Il faut tout revoir et quitter dans cette forme d’assistanat chronique qui ne la fait pas avancer. Comment on peut comprendre avec toutes les richesses de ce continent, les présidents ne veillent pas se tourner sur le partage des richesses et que leur jeunesse se sent obligée d’aller se faire tuer sur les eaux sans que cela n’émeut personne? C’est une calamité, mais ça plait aux dirigeants africains, la mort et la destruction de ses cerveaux et de la fuite de ses bras valides, à cause de la vision étriquée de ceux qui ont la charge de leur dégager des visions claires de développement.

Entre les états, il n’y a que de l’hypocrisie et le manque de solidarité les affaiblit, pourtant, ils se croient tous grands.

Il faut s’asseoir pour réfléchir, 62 ans après, quels ont été nos acquis et ce qui reste à faire et avec quels partenaires ? Sinon, on va beau passer tout le temps à s’habiller comme des princes, l’Afrique sera l’aliment des autres. Il faut activer cette volonté politique qui dort chez ces présidents, qui cherchent à rester éternellement au pouvoir sans rien proposer à leurs compatriotes.

Est-ce que le modèle de l’éducation, de la formation est-il compatible avec les réalités africaines? Ne faut-il pas songer à cultiver, expérimenter d’autres choses en fonction des us et coutumes de l’Afrique ?

L’ordre mondial est en train de changer et l’Afrique va rester que tout s’achève pour aller mendier encore pour sa propre survie, pendant que toutes les richesses du monde proviennent de chez-elle.

Nous osons espérer qu’au moins un seul président, prendra conscience et connaissance des réalités du moment et pour réveiller les autres, en les conviant à une table ronde pour une nouvelle orientation. C’est celui qui finance les acquis qui en dicte la marche à suivre et depuis plus 62 ans, l’Afrique ne peut pas se doter d’innovations capables pour se retrouver à part égale dans le concert de ces nations qui se bousculent à dominer ?                                                     

Joël ETTIEN
                    Directeur de publication: businessactuality.com

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