Afrique: Il faut arrêter le syndrome des observateurs étrangers pendant les élections.
Dans quelle langue, nous devons-nous exprimer pour que les présidents africains apprennent à se faire confiance et montrer leur maturité politique au moment de l’organisation de leurs différentes élections et se font assister par des observateurs étrangers qui sont aux frais du contribuable de leur pays.
Pourquoi quand les autres organisent leurs élections, ils ne font pas appel à des africains pour les observer et c’est toujours les africains qui nourrissent ces partiaux? En RDC par exemple, au moment où le président Tshisekedi chasse les militaires de l’ONU qui ne foutent rien dans son pays si ce n’est pas pour surveiller la gabegie, il recommande à ce machin de lui envoyer des observateurs pour superviser ses élections?
Quel est ce complexe et ce manque de confiance qui habitent les présidents africains? Non seulement ceux qui arrivent pour superviser ces élections ne sont pas des saints, mais ils seront à la charge du pays organisateur, cet argent gaspillé ne peut-il pas servir à d’autres besoins quand on sait qu’ils sont énormes, ces besoins.
Ce complexe du blanc habite tous les présidents africains noirs sans exception comme s’ils redoutaient de leur propre crédit. Est-ce qu’entre eux, ils ne peuvent pas se prêter des spécialistes pendant leurs élections pour leur donner un coup de main si tant qu’ils ne se font pas confiance?
En outre, aujourd’hui, nous avons des panafricains qui se battent pour que l’Afrique revienne aux africains, comme les Alain Foka, Kémi Séba, Joël ETTIEN, Nathalie Yamb, Franklin Nyamsi, ect, pour se constituer en observateurs pendant ces élections, ceux qui combattent l’injustice, le vol, les pillages. D’ailleurs ça sera une grande première et les autres nations complices et participantes des maux dont souffre l’Afrique, verraient la capacité de se croire entrée eux.
C’est toujours les mêmes causes qui produisent les mêmes effets, mais jamais ils ne tirent les conclusions comme s’ils étaient élus pour servir l’ONU et les autres puissances complices des malheurs des africains.
Il faut casser ce complexe de blanc qui fatigue. Parmi les maux contre lesquels nous nous battons, figure en effet le cas des élections. Quand est-ce que ces présidents africains se donneront cette résistance, ce respect à faire obéir leur tradition par les autres qui les piétinent. Le président congolais Tshisekedi oublie qu’il est un des pires ennemis de certaines puissances qui ont pris son pays en otage et ne veulent pas de sa tête, il va leur donner l’occasion de le pousser dehors puisque c’est leur vérité qui va compter et non les résultats issus des urnes.
Dans les vraies démocraties, c’est le ministère de l’intérieur qui organise les élections par l’entremise des sous-préfets et préfets, pourquoi en Afrique où on cherche de l’argent pour soigner les maux, on crée des structures budgétivores comme la commission électorale indépendante qui n’est en principe le pendant du pouvoir et qui organise des élections conflictuelles, meurtrières?
Nous pensons qu’il est l’heure de se faire confiance et arrêter de subir l’influence négative des occidentaux. C’est parce que les présidents africains continuent de les solliciter qu’ils se croient les plus saints pour venir troubler l’ordre public pendant et après la proclamation des résultats issus des fausses urnes puisque les vraies ne servent à rien, pour contenter leurs amis déjà au pouvoir.
Il faut solliciter les africains à venir soutenir leurs frères africains qui organisent leurs élections et non pas les représentants de l’ONU et bien d’autres, on en a assez de la souffrance des africains qui meurent après chaque élection.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com