Afrique : Les choses ont commencé à bouger.

l’Afrique a besoin de se faire entendre et se faire respecter. Tous ceux qui ne sont pas dans cette logique, qu’ils laissent les autres dans le combat. Ahoua Don Mello a lancé l’alerte et on attend ceux qui s’en feront le relais car, c’est de çà qu’il s’agit aujourd’hui.

Depuis longtemps sous les feux des bombes, le joug de l’esclavage, de la colonisation et aujourd’hui du néocolonialisme, pour des africains conscients, doivent se dire que trop c’est trop pour un seul peuple fut-il noir.

Les premiers descendants africains ont lutté avec le respect de leur culture propre, la force des armes à feu les a combattus, mais aujourd’hui, les choses ont changé et ils doivent les comprendre. La période de la peur et de la servitude est dépassée mais il se trouve encore hélas des collabos qui refusent de le comprendre rien que pour leurs propres besoins personnels.

Qui sont ceux qui peuvent relayer les discours comme ceux de Ahoua Don Mello, de Assimi Goïta, Traoré du Burkina, du centrafricain Archange? Voilà le sens de l’aboutissement ou du début de la lutte. Et comme dans toute lutte, il faut des guides, des instructeurs, Ahoua Don Mello s’est signalé depuis son lieu de résidence actuel. Alors, il ne faut plus avoir peur, cette peur a changé de camp.

Dans les rues de la capitale ivoirienne, tous les jeunes ivoiriens sont scotchés à leurs portables qui apprennent par cœur, l’interview qu’il a accordée à RFI. 

C’est celui qui a peur qui refuse d’aller seul au champ. Comme il faut commencer quelque part et avec quelqu’un, l’heure a sonné de rassurer et l’impérialisme et les victimes qu’il faut s’asseoir autour d’une table pour redéfinir les contours d’une nouvelle coopération.

L’Afrique a besoin de se faire entendre et il faut respecter ses us et coutumes. Qui sont ceux qui ont compris cette musique, ils sont invités sur la piste de danse ?

                                     Joël ETTIEN 

                   Directeur de publication : businessactuality.com