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Afrique: Quels sont les problèmes identifiés dont souffrent mon peuple et quelles sont les racines de ces problèmes ?

Nous pensons que cette question de problèmes qui minent le peuple devrait être la deuxième question que tout leader politique africain devrait se poser avant de se lancer en politique parce que si chaque leader politique au pouvoir arrive à résoudre les problèmes identifiés dont souffrent son pays, l’Afrique se porterait mieux et comme on le dit l’Afrique se développerait. Mais malheureusement nos leaders africains passent leur temps à faire des promesses farfelues aux peuples qu’ils ne tiennent jamais.

Nous rappelons que dans un premier article nous avons dit que la première question qu’un leader politique africain devrait se poser avant de se lancer en politique c’est la question du type de société à mettre en place et que le type de société à mettre en place engendre le modèle de démocratie. Ceci dit, revenons maintenant à la deuxième question qui est celle des problèmes identifiés dont souffrent le peuple qu’un leader politique africain doit se poser avant de se lancer en politique. A titre d’exemple, nous donnons ici trois problèmes de base entre autres dont souffrent le peuple africain.

Le premier problème de l’Afrique noire, c’est un problème spirituel.

Pourquoi les arabes et les occidentaux ont réussi à mettre l’Afrique noire en esclavage et la coloniser pendant plusieurs siècles et ça continue jusqu’aujourd’hui ? Pour simplifier, nous disons que c’est parce qu’en amont quelque chose s’est brisée. L’empire Ottoman et les pays européens ont battu l’Egypte antique en -525 avant l’ère occidental, détruit ses lieux de culte, massacré les gardiens de nos temples et tués nos oracles et mis fin à 4500 ans de règne de l’homme noir. Nous avons perdu notre spiritualité, notre force, notre puissance, notre boussole et devenus comme un ver de terre sans défense ni protection et donc livrés aux autres peuples qui peuvent faire de nous ce qu’ils veulent, esclaves et colonisés.
Le deuxième problème de l’Afrique noire, c’est le problème de l’identité. Nous sommes sous une fausse identité
Selon le doyen Doumbi Fakoly, grand initié du Komo, l’identité se définit comme étant la réunion des trois éléments suivants :

  • Le nom. Le nom est le premier élément de l’identité. Il n’y a pas de chose qui existe et qui n’a pas de nom. Le nom n’est pas seulement un élément d’identification mais c’est aussi un lien énergétique qui nous lie à nos ancêtres. Nous portons des noms étrangers qui sont mis en avant par rapport à nos noms africains, c’est indéniable.
  • La langue. La langue est la colonne vertébrale d’une culture. Nous parlons des langues étrangères en négligeons les nôtres.
  • Les Traditions. Les traditions se sont toutes nos valeurs, nos paradigmes, notre spiritualité qu’on abandonne au profit des valeurs étrangères.

Ce sont ces trois éléments qui balisent un peuple par rapport à un autre et qu’on appelle identité d’un peuple. Aucun de nos leaders politiques ne fait cas de notre identité dans leurs discours politiques.

Le troisième problème de l’Afrique noire, c’est le problème du modèle de démocratie à mettre en place dans nos pays

Nous observons qu’en occident, nous avons des sociétés du type union dans l’unicité et le modèle de démocratie qu’on y trouve c’est la démocratie partisane ou idéologique focalisée sur les partis politiques. Cependant en Africaine, on a une société du type union dans la diversité qui est différente de la société occidentale. Le paradoxe, c’est que l’Afrique noire implémente le même modèle de démocratie que l’occident et donc évidemment ça ne marche pas parce que ce modèle de démocratie occidentale n’est pas adapté à la société africaine du type union dans la diversité. Il nous faut donc inventer un modèle de démocratie qui sera mieux adapté à la société africaine.

Nos ancêtres ont dominé l’humanité pendant plus de 4500 sans aucune bombe nucléaire mais avec la connaissance, aujourd’hui les leucodermes dominent le monde par la violence, le mensonge, la tricherie et la destruction. Nous sommes les victimes de cette barbarie. Nous avons perdu notre spiritualité, nos langues, nos traditions et nous sommes la mort dans l’âme dans un modèle de démocratie inapproprié à nos sociétés africaines. Vivement qu’il y ait une prise de conscience dans la jeunesse africaine pour que l’Afrique puisse retrouver les traces de ses ancêtres et reprendre l’initiative historique. Merci.

KKKA
(Kwassiyuho Kleena Babu-Agnopooh)

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