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Afrique: Qui sommes-nous ?

Qui sommes-nous pour être si délicieux comme le miel ? Qui sommes-nous pour demeurer vénérés ? Qui sommes-nous pour être aussi téméraires pour imposer aux autres ce qu’ils ne veulent pas ? Qui sommes-nous pour devenir des monstres pour tout détruire sur nos passages ? Qui sommes-nous pour tout ouvrir de force sans entendre les cris de douleur émis par les victimes ? Qui sommes-nous enfin, pour effrayer que d’apaiser pour voir le monde partir à grandes enjambées vers l’inconnu ?

Tout acte posé est comme, un grain nourricier qui s’envole avec le vent, mais finit par tomber sur une terre pour germer. Les actes que nous posons sont en effet, ces maux qui peuvent parfois faire mal et même très mal. Le pouvoir est doux quand on y est, mais mélancolique quand on le perd ou simplement s’en éloigner pour voir la réalité souvent cruelle de son existence.

L’entourage façonne et dénature, souvent, et c’est dans ça que l’Afrique se cherche depuis des millénaires sans se retrouver et qui souffre aux mains de ses propres enfants. Qui sommes-nous ? Mais c’est nous, mais pourquoi tout se transforme en nous quand on est sommet ? Pourquoi l’homme devient-il un loup pour son semblable ? Dans cet écrit de cœur et d’étonnement rempli de questionnements, on se pose en observateurs pour alerter et prévenir, car ça ne va pas en bas et le peuple ou du moins les peuples souffrent. Ils crient à ces hommes de pouvoir qu’ils tiennent d’eux, mais une fois au pouvoir, toutes les portes et fenêtres sont hermétiquement fermées et les types n’entendent plus rien provenant du bas.

Ce n’est pas le regret qui soigne et nourrit, mais les actes posés par le présent humanisé qui entend. Si tout le monde pouvait procéder au partage, mais hélas, ils ne sont pas nombreux ceux qui sont commis à cette tâche et les autres ont faim pendant qu’ils ont le ventre dodu. Ils transpirent quand ils sortent des bureaux climatisés, alors que le peuple n’a aucune sueur de leur sueur glacée.

Il faut aimer l’Homme qui est le semblable de l’autre.

On rend compte du bien fait et du mal fait, sauf qu’au soir de la fin de toute vie, il y a des témoignages sulfureux, inquiétants qui sortent de la bouche qui souffre et qui est prête à se refermer pour toujours.

L’homme ne peut pas être un loup pour l’homme car ici bas, tout est vanité, rien que de la vanité, mais quand ils sont là, ils oublient ces derniers moments qui tirent l’homme vers le destin commun, la résidence éternelle, sans rien apporter: le cimetière.

Qui sommes-nous pour laisser ce nom souvent triste à entendre ou joli à garder tellement que ce dernier a bien vécu en serrant la main des vivants, avec sourire sincère ?

Aimons-nous, c’est le sens de toute existence, mais combien de temps, nous mettrons pour nous entendre pour rendre cet espace vital si doux pour une vie meilleure ?

Toute course a une fin et tant qu’on n’y est pas encore parvenu, il faut subir, courir, se protéger, se battre pour se nourrir et faire vivre aux autres l’enfer et le paradis, ils disent qu’il est sous terre. Je n’y crois pas. Faites un tour dans une prison, au cimetière et à l’hôpital, vous nous comprendrez, surtout le sens que la divinité nous enseigne et que beaucoup, s’en moquent, mais que le temps les rattrape.

Qui suis-je et l’autre te répond, tu n’es rien, tu vas lui faire quoi ? En Côte d’Ivoire quand ils n’ont plus d’issue, ils disent: » Dieu est grand et ça va aller. »                   

                              Joël ETTIEN
                    Directeur de publication: businessactuality.com

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