L'Afrique doit oublier les anciens accords de coopérationINVESTIGATION 

Afrique: Quand leurs rêves se transforment en cauchemar.

Ils étaient tous dotés de bonnes intentions au départ, quand ils étaient tous étudiants. Ils rêvaient d’une Afrique libre, épanouie, où il fait bon vivre, mais une fois au pouvoir, leurs rêves se sont transformés en cauchemar. Il s’agit de Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire, Alpha Condé de la Guinée-Conakry, IBK du Mali, François Hollande de France.

Quand ils sont parvenus au pouvoir, le pouvoir, l’entourage et l’argent ont dérouté leurs ambitions pourtant nobles au départ. Certains étudiants africains des années 70, regroupés dans la FEANF (fédération des étudiants africains en France) où militaient les Gbagbo, Alpha Condé, IBK…. ils avaient un rêve pour le continent noir. Ce sont eux qui ont mené le combat contre les premiers présidents qu’ils considéraient comme des collabo et plus tard, il feront tous des échecs et replongeront l’Afrique dans l’abîme.

Dieu a fait que tous ces étudiants rêveurs de devenir présidents de leur pays et apporter le bonheur à leurs compatriotes, ils y sont parvenus.
Gbagbo Laurent, en arrivant au pouvoir, le rêve livresque qu’il avait pour son pays, s’est mué en des difficultés où l’argent, le pouvoir et son entourage l’avaient imbibés.

Pendant leur “combat” d’une Afrique libre et autonome, chacun avait prêté serment. S’ils arrivaient au pouvoir, voilà comment le gérer pour faire bénéficier les richesses du pays équitablement. Il y a eu parmi eux un certain François Hollande qui, entre-temps était devenu lui aussi, président de la France qui dicte les lois.

En Guinée-Conakry, le bouillant Alpha Condé, l’opposant historique dont sa vision d’une Guinée nouvelle où chacun devrait avoir le minimum pour vivre, est devenu aussi président. Il est parti par la petite porte. Aujourd’hui, assis dans les couloirs d’un hôpital qu’il devrait en construire chez lui mais ne l’ayant pas fait, il se retrouve chez les autres en train d’égrener les vieux souvenirs d’une Afrique trop flattée.

IBK du Mali, oh, l’époque de ces étudiants africains qui s’enfermaient pour échanger et tirer les grandes conclusions pour une Afrique nouvelle, et qui a confondu le pouvoir et l’argent, est mort dans le chagrin.

Nous sommes en 2022 et jusque-là, l’Afrique est encore assise devant son autel de prière sans trouver les paroles justes pour activer son bonheur. Tous ces flambants fils sur qui elle a cru, l’ont tous abandonnée pour finir dans la honte.

Laurent Gbagbo vit, mais dans le chagrin. Lui qui voulait d’une Côte d’Ivoire nouvelle, aujourd’hui, il s’est détourné de ce combat après tout ce qu’il a lu et dont il pensait que c’était facile. Quand ils sont parvenus au sommet, ils n’ont rien fait pour cultiver en leur sein la solidarité.

Le manque de cette solidarité les a tous conduit en enfer car ils n’ont pas réussi à fédérer les énergies positives d’une Afrique unie. Ne serait-ce que le Mali, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Conakry, s’unir pour parler d’une seule langue, ils se seraient fait respecter, mais le pouvoir, l’argent qui procurent des faux honneurs, ont pris le dessus et le continent africain les a chassés pour revoir encore dans son répertoire qui d’autres pour son développement.

Le mal des africains, ce n’est personne d’autre que l’africain lui-même. Quand il se bat pour une ambition et qu’il y parvient, il se fait entourer de tocards qui le conduisent au tombeau. C’est toujours en prison qu’ils regrettent et n’osent jamais le reconnaître et leur ombre plane sur le reste.
L’Afrique souffre par l’égoïsme de ses propres fils qui adulent trop le pouvoir et l’argent.

Alors si les ivoiriens, guinéens, maliens, pour ne citer que ces trois, leurs dirigeants n’ont rien fait pour se donner la main et attendent que des organisations viennent les aider à financer, ces mêmes organisations les remplaceront s’ils ne font pas leurs affaires. L’Afrique, ce continent sera un jour recolonisé, pour cette fois-ci avec l’ensemble de toutes les anciennes puissances et les émergentes.

L’Afrique comme le disait Frantz Fanon, est très mal partie. Il y a trop de connivence quand ces fils parvenant au pouvoir, se détournent du réel. L’éducation, la formation, la santé, l’amour pour la patrie, au lieu de mettre l’argent pour la construction du pays, ils ont cherché les honneurs et l’essentiel s’est éloigné de leurs prérogatives. Ainsi, les noirs donneront cette image d’êtres inachevés, qui attendent toujours que les autres viennent réfléchir à leur place malgré toutes les immenses richesses. Ils sont tous riches parce qu’ils possèdent cette richesse et ils tendent la main et le cerveau vers l’extérieur.

Ils ont tous échoué et ils ne veulent pas le reconnaître. Ils ont tué le goût de l’excellence, du risque, du génie, du talent, en anéantissant la formation et l’éducation. Pauvre Afrique !
                                               

Joël ETTIEN
                  Directeur de publication: businessactuality.com

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