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Afrique: Un parti au pouvoir ne craint jamais des élections.

En Afrique, le parti qui est au pouvoir ne s’inquiète jamais des périodes électorales. Ce sont ceux qui veulent ce pouvoir et l’exercer qui doivent se battre pour l’acquérir, mais en Côte d’Ivoire, l’opposition s’est muée en pompes funèbres.

Nous n’avons de cesse d’attirer l’attention de cette opposition du danger qui la guette dans 1 an et demi, mais elle semble s’occuper pour le moment des deuils et les morts se suivent tous les jours.

Liadé Gnazegbo, on nous dira encore lui, oui, nous le citerons tous les jours, parce qu’il est souvent dans la vérité. Il nous a envoyé cette réflexion qui vaut son pesant de réflexion: « Celui qui a le pouvoir en Afrique n’est pas inquiété, tant que les questions liées à la transparence, au découpage électoral, à la sécurisation des lieux de vote, la recomposition de la commission indépendante électorale, la CEI, ne sont pas réunies, l’opposition ne gagnera aucune élection en Côte d’Ivoire… effectivement, l’opposition devrait-être plus offensive que le pouvoir…elle est absente sur les questions essentielles. Affi N’guessan passe tout son temps à s’attaquer à d’autres opposants. comment voulez-vous que les choses changent dans notre pays? La démocratie en Côte d’Ivoire, c’est avant tout, une question d’estomac ou de salaire.”

Nous attirons leur attention sur les jours des élections car en Côte d’Ivoire, pour peu que l’opposition se croit vainqueur dans une élection et que les résultats en disent autre chose, ce sont des appels à des insurrections populaires et des jeunes se font massacrer. Pour une fois, il ne faudrait pas que ces élections à venir, le monde entier ait les yeux rivés sur ce pays pour que leur communauté internationale se réveille car, quand la France organise ses élections, elle ne fait pas appel ou recours à des observateurs. 

Aussi, si nous abordons ces sujets maintenant, c’est pour justement attirer la vigilance de ce que seront faits demain les moments électoraux. 

On assiste hélas à des rituels devenus récurrents, où il y a plus de solidarité dans les deuils entre eux, car ces morts, c’est tous les jours dans les autres familles et le temps n’attend pas, comme dit Jésus: « Laissez les morts, enterrer les morts”. Maintenant, si cette opposition croit pouvoir tenir et accepter les résultats des urnes à venir sans lancer la population dans les rues pour se faire tuer, et qu’elle serait prête à assumer ses échecs, alors, il faut qu’elle prépare ses militants à cet effet.

En Côte d’Ivoire, et partout dans le monde, le parti politique au pouvoir ne craint jamais les élections, puisqu’il a tous les pouvoirs régaliens.

Comme sur un manguier, les fruits mûrs finissent toujours par tomber et attirent les appétits. Pour une fois, opposition et pouvoir, il ne faut pas donner des mauvaises images sur la Côte d’Ivoire pendant ces élections à venir.

On les aura prévenus.

                                                   Joël ETTIEN

                      Directeur de publication: businessactuality.com

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