Ahoua Don Mello, vice-président des BRICSCÔTE D'IVOIRE 

Ahoua Don Mello arrive pour demander au président Gbagbo d’unir la gauche.

La nature a horreur du vide, dit l’adage et que pour ceux qui suivent l’actualité politique ivoirienne prophétisent qu’aucun parti politique ne peut gagner seul, une élection présidentielle dans ce pays. Ce pays qui est tenu de mains de maître par le président Ouattara. Ahoua Don Mello en a fait le constat et arrive pour qu’ensemble avec ses amis de la gauche, ils songent à se mettre ensemble pour la bataille politique à venir. Une réconciliation s’impose et celui qui dira le contraire, mentirait aux ivoiriens.

Nous avons cru qu’à son arrivée de la prison, le président Gbagbo allait retrousser ses manches pour remettre de l’ordre dans la gauche où il incarne la boussole. On assiste à la surenchère politique et à la division de cette gauche devenue, comme le disait Bernard Dora, caviar, ce qui veut dire, qu’elle s’est démarquée de ses fonctions de combat pour tomber dans la recherche de l’opulence.

La politique ivoirienne a bloqué la Côte d’Ivoire et tout semble faire croire qu’il n’y a rien à regarder et  qu’on doit circuler. Aujourd’hui, tout le monde fait le constat de ce blocage qui ne dit rien au président Gbagbo qui croit encore qu’il peut gagner une élection présidentielle seul. C’est un rêve.

Ahoua Don Mello croit mordicus qu’une fois sur le territoire ivoirien, ils pourront convaincre le président Gbagbo de retrousser les manches pour unir la gauche ivoirienne émiettée et improductive. Ahoua Don Mello est confiant qu’il pourra convaincre son mentor, le président Gbagbo d’unifier la gauche ivoirienne qui a encore de bons jours politiques sauf qu’elle est pauvre de son éclatement. Est-ce possible ou c’est un rêve?

Ahoua Don Mello sait que le président Gbagbo l’écoutera pour qu’ensemble, ils remettent de l’ordre dans la gauche sinon, elle est partie pour faire de la figuration, car les élections locales passées en ont été la parfaite illustration. Il sait qu’il pourra convaincre le président Gbagbo pour que les deux, remettent les pendules à l’heure et nous pensons qu’il a raison.

On nous dira qu’il serait prétentieux, mais qui ne joue pas au loto ne peut pas gagner au loto et ce n’est pas de l’arrogance, de la suffisance de sa part, mais il faut bien quelqu’un tire sur la sonnette. La gauche ivoirienne est inexistante et aucun leader de cette frange politique ne peut gagner d’élection présidentielle en l’état où on déplore des irrégularités dans l’appareil de la CEI (commission électorale internationale), il y a aussi le dysfonctionnement du découpage électoral qui est à la faveur du régime, la liste électorale remplie d’irrégularités, le président Gbagbo lui-même ne figure pas sur cette liste, alors si la gauche ne se penche pas sur ces cas, qu’elle ne prenne pas ses rêves pour la réalité pour inciter les jeunes à l’abattoir. 

Le constat de la division de la gauche ivoirienne est trop visible et si rien n’est fait, elle participe à des élections perdues d’avance et il faut qu’elle songe à éviter encore des incidents graves à la jeunesse ivoirienne.

Il ne faut pas voir en cette vision de M. Ahoua Don Mello, un acte de suffisance, de pédantisme, d’arrogance ou de défi, mais il faut qu’un troisième larron vienne séparer des frères qui se battent à la satisfaction du régime en place. 

C’est un constat qu’il partage souvent quand il a cette opportunité de rencontrer ses amis militants et sympathisants de la gauche surtout ceux de la diaspora et nous pensons que pour que l’actualité politique ivoirienne bouge dans le sens de rassurer la population, il faut remettre les pendules à l’heure et Ahoua Don Mello compte sur la compréhension de son mentor de Laurent Gbagbo pour réussir ce challenge. Il arrive bientôt, il paraît.

                                    Joël ETTIEN

              Directeur de publication : businessactuality.com

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