Alassane Ouattara coule ses bétons armés.
Le président ivoirien Alassane Ouattara coule ses bétons armés. Comme des signaux qui projettent leurs phares sur le peuple ivoirien, les grands actes que pose le président ivoirien Alassane Ouattara, ne sont pas anodins.
Comme pour fixer durablement ses ambitions, puisqu’il a réussi à désosser l’opposition, rien ne pourra l’empêcher désormais, si ce sont les roues de sa voiture qu’il lubrifie, cette voiture roulera en bon état. Concernant le débat sur un autre mandat du président Ouattara, il met ses Hommes pour le défendre, si tel sera le cas et ça sera le cas. Son parti va ravir beaucoup de sièges de maires, de présidents de régions et sans doute aussi, de députés et de sénateurs.
Qui veut aller loin ménage sa monture, Ouattara n’est pas comme les autres. Il a un esprit d’anticipation qui déroute tout le monde. Comme un danseur baoulé, un chasseur, il avance à pas feutrés et il aura sa cible. Très adroit et futé, il ne fait rien au début dans la brutalité, sauf si cette dernière l’y oblige. Ouattara arrive. Comme si l’artiste Roseline Layo était dans la confidence, elle vient de lui trouver la musique qui pourra soutenir sa campagne: « Môgô fariman» qui veut dire dégagez la route, le puissant homme arrive.
Il va modifier encore la constitution de son pays, on ne sait pas pour l’instant, les ingrédients qu’il compte y mettre, mais il a la majorité sur tous les plans.
Qui vendait chère la peau du président ivoirien Alassane Ouattara, en matière de politique ? Tout le monde le voyait comme ce grand financier international, qui venait imposer ses marques financières et économiques, mais l’homme semble avoir beaucoup appris et se place au dessus des autres, en tout cas, c’est la nette impression qu’il nous donne et pour nous contredire, il faut vraiment trouver beaucoup d’arguments au regard de ce que nous constatons sur le terrain.
L’homme parle peu. Il apparaît aussi peu. Il sourit rarement. Il positionne toujours, ses proches fidèles compagnons qui le vénèrent comme un Dieu tous les weekends. Il remplace les boulons de ses leviers car, pour l’heure, il croit le cacher, mais tout le monde voit qu’il va prendre encore un autre mandat.
Cette fois-ci, il a trouvé ceux qui doivent l’accompagner à ce dernier virage sensible. Affi Nguessan du FPI, Simone Ehivet pour ne citer que ces deux, ils feront le poids pour l’aider à traverser l’autre rive, dans deux ans.
Il sait tout de même récompenser ceux qui font ou jouent bien leurs rôles dans ce parcours. Il sait très bien aussi orchestrer ses notes de musique. Ça commence par le haut sommet de l’appareil judiciaire qui, une fois qu’il certifie les résultats, il n’y a personne pour contredire, la cour suprême et il a placé une femme. C’est une grande première car dans l’histoire politique et juridique, c’est la première fois, qu’une femme parvient à cette responsabilité. Il sait donner le son de sa musique.
La prise de service de cette juriste reconnue pour ses valeurs, a prêté son serment et rien ne pourra la dissuader à bloquer la machine. Elle a dit qu’elle est prête dans tous les cas, c’est la mission à accomplir.
Cette prise de service a été tellement ficelée que tous les médias s’en sont fait l’écho du relais. L’élégance et la beauté que cette prise de fonction a dégagé, donne cette impression que le président ivoirien Alassane Ouattara coule ses bétons armés pour le futur.
Tout est enfin prêt, la musique peut commencer et tout le monde sur la piste!
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com