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Autosuffisance alimentaire: Pourquoi laisser les terres nourricières ?

Les ivoiriens doivent-ils souffrir de famine ? En Côte d’Ivoire, il pleut en permanence quasiment sur toute l’année et chaque saison a ses productions. Si les produits alimentaires étaient bien régulés et organisés, les ivoiriens n’allaient jamais souffrir de faim.

La terre est très fertile et tout pousse dans ce pays. Alors, on ne comprend pas, les raisons pour lesquelles, il leur arrive de tendre la main aux pays asiatiques pour commander du riz à plus de 467 milliards de francs CFA, dont la moitié peut servir à la culture du riz par des jeunes, car il y a des bas-fonds qui peuvent servir à cela.

La production du riz, devrait préoccuper les autorités pour encourager les jeunes à s’investir dans la riziculture, mais, on préfère les voir marcher tous les jours à la recherche d’emploi, ce qui n’est pas évident pour tout le monde.
La politique de l’autosuffisance alimentaire doit figurer parmi les premières priorités du gouvernement pour permettre aux ivoiriens de consommer local et de vivre longtemps. Si tout ce que les ivoiriens doivent consommer doit provenir de l’extérieur, c’est normal que ne disposant pas d’appareils performants pour le contrôle de qualité de ces produits, à sa consommation, en toxicité tue les ivoiriens.

Pour la traversée de ces temps difficiles à cause de la guerre en Ukraine qui durcit tout, les ivoiriens cultivent le manioc qui peut peut se transformer en poudre pour le pain, c’est timide. Le maïs, le sorgho, le mil, le maïs, ect, tout ce qui est tubercule, peut remplacer la farine du blé et les ivoiriens pourront partager ces fabrications aux autres pays limitrophes.
La Côte d’Ivoire est un des rares pays en Afrique de l’ouest qui est traversée par plusieurs marigots, fleuves, lagunes et océan, même si pour l’exploitation de l’or, des produits toxiques sont déversés dans ses eaux qui tuent les poissons.

Pour que l’ivoirien se sente bien chez lui, il faut qu’il mange ses trois repas par jour, alors que ce n’est pas possible et pourtant ce n’est pas la terre pour cultiver sa consommation alimentaire qui manque, mais la volonté politique ferme.
Il faut encourager l’autosuffisance alimentaire pour réduire le taux de mortalité et prolonger l’expérience de vie qui ne fait que diminuer.
                                         

Atchory Alexandre

                                 Correspondant permanent à Abidjan

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