Pour de la politique, il faut éviter de se faire des ennemis.

Politique ivoirienne, quand on ne partage pas des points de vue, on se fait traiter de tous les noms de mauvaise augure. Il est inutile de s’en prendre au président Ouattara qui ne joue qu’un rôle dans le film où il y a un réalisateur. C’est ce qu’on appelle insidieusement, la contradiction secondaire, en ce qui concerne le président Ouattara et la France qui est la contradiction principale. Comment laisser le bois pour se battre à mains nues ?

Le manque de formation politique chez la plupart des jeunes ivoiriens les fatigue et les entraîne souvent dans des émotions qui les éloignent de la réalité. Surtout chez les jeunes du PDCI RDA qui sont devenus trop sensibles, nerveux, colériques et pour peu, prennent des positions qui les rattrapent.

Depuis un certain moment, plusieurs confrères et nous attirant leur attention sur la réal politique, mais non, au lieu de poser la tête tranquille pour faire une vraie lecture en fonction du mouvement politique dans son ensemble, ils se laissent aller dans l’émotion et on comprend les raisons de leur choc quand ce qu’ils refusent les rattrape plus tard.

Comment veulent-ils que tout le monde voit la même chose et regarde dans la même direction et en cas de danger ? La colère et la vengeance aveuglent certains et Dieu seul sait combien ils sont nombreux. 

Pourquoi refusent-ils de voir la réalité du moment et se forger dans des jugements de ce vent qui va tourner, car ce n’est pas parce que quelques petits groupes, ne veulent pas voir dans la même direction que le temps va s’arrêter. D’abord, il faut faire sur soi, ce travail d’éviter de se faire des ennemis à cause de la politique. C’est un jeu de rapport de force.

Si aujourd’hui, le président Bédié ou le président Gbagbo voit qu’il est nécessaire de s’allier entre eux, ce n’est pas les jérémiades des uns et des autres, qui vont les faire changer d’avis.

Aussi, la politique s’impose à tout le monde. Qu’on le veuille ou pas, si tu ne la fais pas, elle te fait, autant la faire et bien la faire. Il y a des constats qui sont terribles à admettre, mais la politique est une science inexacte, aléatoire. La saine appréciation des choses du moment bonnes ou mauvaises, disait le président Houphouët.

 Les ennemis d’hier peuvent être des grands amis circonstanciés pour des intérêts nationaux, familiaux, personnels. Même sur un vélo, celui qui ne se sert pas de son frein, peut à tout moment se retrouver dans le ravin, mais ici en Côte d’Ivoire tout est tendu et ils refusent d’admettre la vérité qui découle de la réalité.

Joël ETTIEN
                          Directeur de publication: businessactuality.com