Le président TalonA LA UNE AFRIQUE 

Bénin: Il a trop vite parlé et ça le rattrape, le président Talon et pourtant….

Le président Talon a vite parlé. Quand il est parvenu au pouvoir, il avait dit qu’il ferait un seul mandat, et sa reddition pose problème. Il veut reprendre un autre mandat et même si sa constitution le lui permet, beaucoup de ses opposants trouvent leur pain béni et ses propres alliés, sont en train de lui faire défection, à commencer par son mentor et ancien président béninois Nicéphore Soglo.

Le président Talon combattu pour sa parole

A vrai dire, le président Talon se montre bien à son poste. Il a commencé à rassurer toute la jeunesse africaine et il montre son amour pour sa patrie. On se souvient à l’avènement du coronavirus, il a été l’un des présidents africains à vouloir rassembler des médecins africains pour que ceux-ci, lui trouvent des médicaments contre ce virus, malheureusement, les résultats de ces trouvailles sont restés dans les tiroirs et le virus continue de tuer.

Il a aussi promis construire un grand centre de santé pour empêcher ses compatriotes fortunés ou ayant des relations proches du pouvoir, de se faire soigner sur place. Il a aussi permis à son économie de tenir la route, en s’opposant à l’exploitation abusive des puissances françaises, comme les groupes Bouygues et Bolloré. L’économie du Bénin se porte très bien. Les exemples de cette qualité de fonctionnement de son pouvoir, sont légions. Il a donné de la valeur et de bonnes impressions à son pays. Il a rehaussé l’image de ses compatriotes, mais il a trop vite parlé qui le rattrape.

Il a cru sans doute qu’un premier mandat pourrait lui permettre de tout terminer et se retirer pour rentrer dans l’histoire, hélas, le temps est si court et il regrette. Il veut continuer pour achever tous ces gros œuvres et tout se complique.

Le président Talon pris au piège de sa parole ?

Comme c’est la parole qui libère et qui condamne, le bâtisseur béninois, se trouve en plein tourbillon. Ses proches alliés, à la tête desquels, se trouve M. Soglo, vont chercher à le déséquilibrer et pourtant, son cas n’est pas pareil avec ceux de la Guinée Conakry et de la Côte d’Ivoire.

Les différents bruits qui lui parviennent l’effraient et sur ce, il ne veut pas que l’opposant Sébastien Ajavon qui veut rentrer prendre part aux élections, il croit qu’il aura l’assentiment du peuple, alors il le contraint à l’exil. En voulant prendre trop de dispositions, il risque de se faire davantage d’ennemis. Il a réussi à stabiliser son pays et il n’a pas terminé son œuvre.

Que faire en pareilles circonstances ? Il faut qu’il fasse du souterrain, voir avec les différents rois et chefs coutumiers et les guides religieux pour calmer ce qui arrive, parce que dans son cas, sa constitution le lui permet. La France qui se bat pour ne pas permettre ses colonies et qui n’a pas pu influencer le président Talon, qu’est-ce qui prouve que celui le remplacera aussitôt, ne succomberait pas à cette tentation pour faire revenir les groupes français pour venir saboter leur économie ? L’Afrique noire piétine sur son développement en retardant son propre avenir.

Pour le travail de qualité que le président Talon a accompli, si le peuple pouvait lui pardonner et lui permettre de terminer et solidifier les acquis politiques et économiques, c’est le Bénin qui en sortirait gagnant. Ce n’est qu’un avis pour quelqu’un qui suit l’Afrique de près.

                                                              Joël ETTIEN

                  Directeur de publication : businessactuality.com

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