le temps de la purge au Burkina FasoA LA UNE AFRIQUE 

Burkina-Côte d’ivoire: La colère monte contre le président Ouattara.

L’amour entre le Burkina et le président ivoirien Alassane Ouattara est fini, pour s’être prévalu du père de leur pays pour aller parler en son nom à l’Elysée. En effet, lors de son séjour parisien, le président Ouattara aurait donné l’impression qu’il se serait proposé à parler au nom du Burkina Faso et cela a déplu considérablement leurs relations, si celles-ci avaient existé.

Ce que les autres médias européens n’osent pas montrer ou en parler quand ça ne les arrange pas, c’est cette remontée de la colère des jeunes africains francophones qui suivent de près et grâce aux réseaux sociaux, tout ce qui touche à leur lutte émancipatrice pour leur souveraineté et le président Ouattara semble se diriger vers ce virage dangereux.

Depuis que des images et sons ont fuité après la réception du président Ouattara à l’Elysée et qu’il s’est agit de la décision prise par le gouvernement burkinabè de demander le départ sans négociation de l’armée française de plier ses bagages pour quitter son territoire, la toile s’enflamme contre cette prise de position du président Ouattara. Pour ceux qui ont ce courage de s’afficher en direct, ils estiment que le président a trahi le pacte qui le liait à sa première terre natale qui est le Burkina Faso.

Ils ne sont plus prêts pour lui et de lancer des défis à son endroit parmi, de Lima malédiction, des menaces et de la révolution. Certains se disant tombeurs en un clin d’œil du puissant Blaise Compaoré, sont en train de prendre toutes leurs dispositions pour agir pareil contre le président Ouattara. 

L’affaire doit-être prise au sérieux par les autorités ivoiriennes car, entre le Burkina et la Côte d’Ivoire, il n’y a qu’un simple bois qui sert de corridor à leur frontière, c’est pour dire qu’ils se considèrent frères. C’est pourquoi, certains et ils sont nombreux à alerter le président Ouattara d’arrêter ce qu’ils considèrent d’injonction dans leurs affaires.

Faut-il pour ce faire, apporter un démenti venant du pouvoir d’Abidjan que lors de son séjour parisien, il n’y a point été d’une décision du président Ouattara de vouloir agir au nom de ses frères burkinabè ? En tout cas, la colère monte à Ouaga et surtout, la prise de position de la diaspora burkinabè qui montre ses dents incisives contre leur frère Ouattara. C’est maintenant que certains sortent pour indiquer sa première patrie qui est la leur et que la Côte d’Ivoire serait son pays d’adoption et que pour rien au monde, ils accepteraient que le président Ouattara vienne marcher sur leur plate bande.

Comme s’il venait secouer la ruche, les abeilles sortent et dans tous les sens, se venger. Ce qui est sûr, depuis que les terroristes ont commencé à tuer au Burkina, à aucun moment, le président Ouattara n’a fait aucune déclaration pour condamner ou dénoncer, alors ils ne comprennent pas qu’au moment où le jeune Traoré est venu pour remettre les pendules à l’heure, il vient s’interposer.

Ça bouge et en direction d’Abidjan, tous les regards des burkinabè sont braqués et ils semblent prêts à en découdre si le président Ouattara est allé les vendre à l’Elysée.

Nous osons espérer que tout ira pour le mieux car, entre ces deux pays frères, il ne faut rien faire pour les opposer, tellement que l’histoire les unis. Même si du temps de Blaise Compaoré, il a servi de base arrière pour déstabiliser la Côte d’Ivoire, il faut que les conseillers du président Ouattara, le tirent de cette délicate mission que Macron veut lui confier.

                                     Joël ETTIEN

              Directeur de publication: businessactuality.com

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