Militaire dans les rues au BurkinaA LA UNE AFRIQUE 

Burkina Faso: Un coup d’État qui remet en cause tous les efforts.

La victoire des Etalons du Burkina, n’a pas suffi pour calmer les tensions. Ils ont failli faire oublier un temps soit peu l’atmosphère délétère qui règne dans leur pays en battant la Tunisie, hélas tout continue de partir en vrille.

Le président Roch Kaboré du Burkina aux mains des mutins

Hélas, la politique est devenue fragile, le football quant à lui, apporte de la compréhension pour sauver les meubles.
En phase des 8èmes de finale, l’équipe nationale du Burkina était face à celle du Gabon et personne ne vendait chère la peau des burkinabè au regard de ce qui se passe dans leur pays où les militaires mécontents, ont fait entendre des armes lourdes dans certaines casernes pour finir avec le pouvoir de Rock Kaboré. Ils ont remporté leur victoire au tir au but et les militaires, ont gagné la leur par des tirs à l’arme lourde.

Pendant que dans les autres pays, les rues allaient être envahies par des foules dans la joie, au Burkina, ce sont les militaires fâchés qui sont dans les rues, bloquant des joies et des liesses populaires.

Il faut avoir ce moral d’acier pour en arriver à ce stade où tout est bloqué dans leur pays, mais ils sont sortis vainqueurs.

Le pouvoir politique est chamboulé et le pouvoir sportif arrive. Comment peut-on qualifier cet acte ? Faut-il condamner le coup d’État du Burkina ou en rire ? Comment un président de la république, ton peuple se fait massacrer en longueur de journée et celui qui est censé les protéger, se livre à la java et à des prises de sanctions inhumaines ?

Rock Kaboré vient d’être renversé et nous attendons la fameuse CEDEAO qui est là pour prendre des sanctions sans aucune réflexion. Les militaires qui ont fait leur coup, n’ont pas dissous les institutions de la république et associent les acteurs politiques et la société civile à la gestion de la transition.

L’Afrique ne doit pas seulement se limiter à des élections qui empirent ses conditions de vie, mais au lieu de courir, il faut savoir régler les problèmes. On ne peut pas vouloir panser une plaie sans enlever la croûte qui l’empêche de guérir.

En attendant de voir la suite à donner, nous restons regardants sur cette situation. 

                                                        Joël ETTIEN

             Directeur de publication: businessactuality.com

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