Ibrahim Traoré, président du Burkina FasoA LA UNE AFRIQUE 

Burkina Faso: le président Ibrahim Traoré restaure l’histoire.

Les BRICS font la cour au peuple du Burkina à travers son leader charismatique Ibrahim Traoré et ils ont raison. Ils ne sont pas loin d’atteindre leur but. Il restaure l’histoire de toute une histoire, qui était considérée comme une zone interdite.

On dit souvent en Côte d’Ivoire que quelqu’un laisse quelqu’un prend. C’est ce qui arrive à la France qui s’est jouée des africains et dont certains, ne pouvant plus, ont trouvé mieux ailleurs et ils sont partis. Le Mali avant de partir, a chassé de son sol, les militaires français encombrants et complices des terreurs. Ensuite, le Burkina Faso qui est venu tout balayer et semer de nouveaux grains. Ces grains sont tellement bien enfouis qu’ils ont commencé à germer pour donner de la bonne semence.

Leur combat a tellement plu aux BRICS qui les ont approchés pour les séduire. Qui peut refuser de laper le miel dans la bouche quand il dort ? Récemment, ils ont fait tellement fort qu’ils ont honoré le jeune président Ibrahim Traoré qui fait des prouesses même si les autres présidents ne veulent pas le reconnaître, il bosse comme disent les jeunes. Il s’attire de la forte sympathie, surtout dans la diaspora africaine, où lui et son frère du Mali, détiennent la palme d’or, au point où, les influenceurs, les blogueurs, les cyber activistes, les journalistes et les autres penseurs ont pris faits et causes pour leur combat. Nous en faisons partie car, c’est rare de nos jours de voir des téméraires s’affranchir, avec courage mais surtout les mots justes pour faire passer leurs messages. Ils tombent dans l’admiration et c’est éternel.

Quel âge devrait-il avoir, Ibrahim Traoré quand ils ont flatté Blaise Compaoré à assassiner son frère Thomas Sankara ? Et c’est lui, qui vient le restaurer en lui offrant une sépulture digne de ce nom. On ne peut pas aimer le lièvre, mais il faut au moins avoir la décence de ses qualités de bon coureur.

Dans le silence de leur combat contre le terrorisme imposé par les mêmes, le président Ibrahim Traoré gagne du terrain et avec le soutien désormais des BRICS, il vaincra comme le dit la dévise de son pays: « la patrie ou la mort, nous vaincrons. »

Le courage ne se trouve pas hélas dans l’âge encore l’amour pour sa patrie, auquel cas, les vieux présidents africains, n’allaient jamais se retrouver en train de tripatouiller leur constitution pour se maintenir au pouvoir éternellement.

Aujourd’hui, on se rend compte que seuls ces peuples du Burkina et du Mali peuvent véritablement engager un front de libération.

C’est une porte ouverte qu’ils donnent aux autres car quand ça ne va pas, il faut avoir le courage de dire que trop c’est trop et se tourner ailleurs. Même dans les mariages où naissent des enfants, quand ça ne va pas on divorce, ce n’est pas en politique où la France n’a aucun égard pour les africains, les résultats de son mépris, son arrogance sont là, implacables. Le bilan, ce sont les comptes. On assume ou on laisse faire.

Les BRICS qui ont ce flair, ont vu avec brio qu’ils peuvent repérer des immortels comme ces jeunes présidents Assimi Goïta et Ibrahim Traoré qui se sont donnés pour mission de libérer leur deux pays longtemps englués dans une confusion sociopolitique, dans un flou qu’on appelle: « France-Afrique » qui a montré toutes ses limites et qui ne veut pas se métamorphoser, c’est tant pis, les africains en ont assez de subir et ils doivent aller voir ailleurs. Ibrahim Traoré est parti et d’autres vont suivre bientôt, ce n’est qu’une affaire de patience.

                               Joël ETTIEN 

  Directeur de publication: businessactuality.com

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