CAN 2023: Mali vs Côte d’Ivoire, que tout se passe comme un courrier à la poste.
Les éléphants sont en route pour la deuxième grande ville ivoirienne d’alors, Bouaké et toutes nos prières les accompagnent, sauf qu’ils s’y rendent pour rencontrer leurs frères du Mali, alors n’oublions que c’est dans le cadre du sport, qui n’a rien avoir avec les règlements de compte politiques. Que tout se passe comme un courrier à la poste.
Les ivoiriens sont souvent débordants d’émotion et face à des joies extrêmes, ils ne contrôlent plus leur pulsation et des actes de vandalisme peuvent-être causés, mais demain vendredi, c’est au stade de Bouaké, qu’ils vont jouer avec les maliens, ils n’y vont pas pour un meeting politique, mais pour jouer à ce sport fédérateur qui pousse souvent à des extrémités. Autant, il y a des maliens en Côte d’Ivoire, autant, on trouve des ivoiriens au Mali.
Ces deux peuples se regardent et s’observent pour peu que cela chavire, peut enflammer des tensions dormantes, mais ces tensions sont plutôt politiques et non sportives, mais au fait, qui dit qu’il y a un problème du genre entre le Mali et la Côte d’Ivoire?
Le Mali fait partie des pays de l’alliance du Sahel qui mène une lutte de survie et de liberté, en quoi, cela peut-il concerner les ivoiriens dans leur grand ensemble, s’ils ne veulent pas chercher à sortir du joug français? Si c’était des français, on pouvait comprendre, mais c’est entre deux frères qui, logiquement, pouvaient se soutenir dans ce combat car il est noble. Comme on le dit, c’est le crapaud qui a mangé son piment en quoi cela doit donner des larmes au margouillat?
Entre les deux pays, il n’y a rien qui les oppose à ce que nous sachons, alors c’est l’occasion de démontrer cette fraternité afin de montrer à la face du monde que, tout cela sera comme une tempête dans un verre d’eau.
Nous menons d’avance cette réflexion pour informer les deux peuples que quand il n’y a rien, il ne faut rien causer. Ils seront au stade de Bouaké, mais pas pour un rassemblement politique où des présidents viendront s’exprimer pour déclamer leur vision séparatiste, mais chaque camp, va nous montrer ce qu’il a appris dans ce domaine du sport, le roi de tous les sports, le football, alors, en cas de victoire, il ne faut pas réveiller des tensions inutiles qui auront des conséquences graves entre les deux peuples.
Nous rappelons qu’autant il y’a des maliens en terre ivoirienne, autant il y a aussi des milliers d’ivoiriens au Mali et les deux peuples ont toujours œuvré pour l’amour et la bonne et parfaite cohabitation, on sait quand ces choses commencent, mais on ne sait pas quand ça finit, alors autant demander aux uns et aux autres de s’abstenir de toutes violences et marquer cette solidarité mutuelle.
Généralement dans ces cas de figure, en cas de défaite, le peuple ne s’en prend pas aux joueurs puisque ce sont les encadreurs qui en paient le prix.
Ils sont en route pour la terre de Bouaké, que les éléphants remercient l’esprit et la mémoire du président Houphouët Boigny car dans ces choses, l’invisible aussi a sa place. Qu’ils fassent bonne route et que tous les villages arborant la nouvelle route sortent pour les ovationner, enfin, maintenant il n’y a plus de villages visibles quand on emprunte cette nouvelle route.
Bonne compréhension à tous et que le meilleur gagne car la vérité est au bout de ce couloir et attention à la marche en jubilant de joie ou d’amertume.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com