Jean Louis Gasset, sélectionneur ivoirienCÔTE D'IVOIRE 

CAN: La seule démission du sélectionneur ne suffit pas, la faute est trop lourde.

Dans un état normal, les dirigeants de la fédération ivoirienne de football n’ont pas besoin que leur démission provienne du peuple, mais d’eux-mêmes de manière spontanée mais ils vont chercher à se justifier avec l’arrogance, le mépris, le pédantisme, l’orgueil et la suffisance. Cette démission des responsables du football ivoirien est une obligation, preuve de leur amour pour le président de la république qui a dépensé des fortunes pour réaliser tous ces gros œuvres et il parait même que tout est à crédit et la considération aux ivoiriens. C’est une question de bon sens et non une contrainte.

Tous ceux qui se plaindront, ne doivent pas faire l’objet de poursuite judiciaire pour encore remplir les prisons surchargées, parce qu’ils le feront avec leur cœur.

Le peuple ne va pas passer cette fois, l’éponge sur cette défaite arrangée des responsables de la FIF et qu’ils ne mettent pas leur démission à plus tard, dans l’espoir que les ivoiriens oublient. Ils veulent simplement leur démission pour se remettre de leur douleur et il faut le rendre cette démission et après décider d’une mise en place d’un comité de transition.

C’est trop flagrant. En voulant que tout soit fait entre eux par leur clan, les résultats sont là, tristes puant la vengeance et la révolte. Il faut écouter les supporters qui se tordent de douleur et de cris de cœur.

On ne peut pas organiser une telle CAN et en sortir comme les éléphants étaient allés dans un bal et attendre que le Maroc, déchargent ce fardeau sur la tête des ivoiriens pour le poser sur leurs épaules. Croiser le Sénégal, c’est croiser encore du fer, ils feront comment?

 Le football qui pouvait apporter du soutien populaire à la volonté politique de demain, leur choix clanique vient de tout foutre en l’air. La candidature prochaine du président Ouattara ne sent pas bonne. Ce choix excentrique de cette candidature ne sera pas à l’unisson. Le poisson n’a pas mordu à l’hameçon et il faut retirer la ligne de l’eau.

Si les éléphants avaient dépassé cette barre, sans attendre les échecs des autres pour espérer revenir au stade, l’annonce de la future candidature de Ouattara passerait aussi facilement mais là où les ivoiriens sont bloqués dans la haine, la vengeance et ne sont pas loin de la révolte, les dirigeants de cette FIF viennent de mettre du sable dans la nourriture de leur mentor.

Aujourd’hui Thiam prête serment, ce qui veut dire qu’il va entrer de pleins pieds dans la politique, il faut faire très attention. On attend ses lignes directrices.

Si la démission qu’ils exigent arrivait, peut-être que cela pourrait atténuer les choses, mais là où ils sont arrivés, les électeurs n’oublient rien et ils le feront payer d’une façon ou d’une autre.

                       Joël  ETTIEN 

Directeur de publication : businessactuality.com

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