De quel côté se trouve la CEDEAO ?A LA UNE AFRIQUE 

CEDEAO: Attention au vent Sub-saharien qui souffle dans la zone.

Après le printemps arabe qui a renversé tous les grands pouvoirs, c’est maintenant l’harmattan sub-saharien qui secoue la zone de la CEDEAO. Quelles leçons en tirer ?  

Après le printemps arabe, place à l’harmattan sub-saharien dans la zone CEDEAO

Un vent nouveau dénommé « l’harmattan sud-saharien” souffle sur l’Afrique noire de l’ouest. Faut-il rester les bras croisés sans chercher les causes ? Non, ce serait faire le médecin après la mort. N’est-ce pas l’ensemble du fonctionnement de la CEDEAO qui est mis en cause ? Comment peut-on comprendre cette recrudescence des coups d’État dans la zone CEDEAO ? Faut-il persister dans cette dynamique obsolète de cette organisation qui est au terme de sa vie et devient contre-productive ?

Comment comprendre qu’en espace de quelques jours, des régimes démocratiquement élus tombent comme des feuilles mortes à la grande joie des populations ? Faut-il en déduire que tous ceux qui ont participé à toutes ces réunions subiront le même sort ? En tout cas, on se rappelle du printemps arabe qui avait balayé tous les grands pouvoirs qui se disaient puissants, comme le grand Ben Ali de la Tunisie.

De mémoire d’homme, on n’a jamais vu des coups d’État salutaires et dès que l’on condamne, on se fait renverser. La France doit revoir sa stratégie et son obstination à rester coûte que coûte au Mali. Par contre, on retient une chose à l’ONU, on connaît des pays qui ont le véto qui s’opposeraient à des sanctions ou pour des interventions militaires. En Syrie, on a vu ce qui s’est passé quand le président syrien Bachar, dos au mur, a fait appel à la Russie, le même soir les français et les américains ont plié bagages.

Peut-on parler de face à face guerrier entre les différents blocs en terre africaine ?

L’installation de la base militaire russe à Bamako est tellement impressionnante que la force de ce vent de l’harmattan sub-saharien ne trie pas sur son passage. 

Il faut donc et rapidement que les décisions sporadiques prises à l’encontre des pays qui se sont débarrassés de leur président, soient revues pour éviter que ce vent emporte sur son chemin même les montagnes. Quand ça démarre, ça n’arrête que lorsqu’ils ont obtenu gain de cause.

Il faut revoir toutes ces organisations qui prétendent s’occuper de l’Afrique, sinon, les coups d’état fleuriront toujours.

Nous sommes en ce moment à Ouagadougou, revenant de Bamako, ce qui se passe dans les rues, ceux-là, ne sont pas prêts à regarder dans leur rétroviseur. Ils sont déterminés.  

Quand on entend les militaires de ces deux pays échanger, on dirait qu’ils ont des réseaux partout dans tous les pays de la zone CEDEAO. Ça doit faire réfléchir.

                                                                KOUDOU Anselm

                                                    envoyé spécial à Ouagadougou

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