Hamed Bakayoko se prépare t-il?A LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Affaire Hamed Bakayoko: La presse doit-elle jouer le rôle de l’opposition?

La presse doit-elle jouer le rôle de l’opposition en Côte d’Ivoire ?

Quel rôle doit jouer la presse dans la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire?

Quand des grands dossiers sont relevés par des médias dans un pays, ce qui revient en prime, c’est l’attitude de la perception de cette information par le pouvoir qui sait que, d’une manière ou d’une autre, l’opposition va en faire son affaire pour alerter l’opinion des citoyens. Plusieurs cas graves sur lesquels, les ivoiriens attendaient la réaction de cette opposition, ils n’ont été servis que par le silence et l’absence. Les exemples sont tellement nombreux et courant qu’aujourd’hui, j’ai décidé de l’interpeler.

La presse doit-elle jouer le rôle de l’opposition ? Il faut reconnaître que le rôle des journalistes, c’est d’informer et il appartient aux politiques de prendre leurs responsabilités. Affaire : « Hamed Bakayoko impliqué, dans la drogue » relayée par des médias étrangers, même si les journalistes ivoiriens doivent prendre position, l’opposition devrait en faire, son affaire qui plus est, le mis en cause est un député.

Là aussi, on attend que les journalistes répliquent parce que ce sont des médias étrangers qui ont investigué pendant des années, pour faire éclater la bombe, qui, justement coïncide avec la période électorale. Peu importe !

Une nouvelle plateforme des narcotrafiquants?

Si des journalistes d’investigation, ont eu vent de ce que la Côte d’Ivoire serait la plate tournante des narcotrafiquants, dans le monde et qu’ils ont eu les moyens de mener des enquêtes, où est le problème ? On ne peut pas dire que les journalistes étrangers n’ont pas le droit de se mêler des affaires internes. La drogue est un fléau mondial qui est combattu dans le monde entier et si la Côte d’Ivoire, par le biais d’un ministre, est impliquée, alors, il faut la dénoncer.

Dans le cas de la Côte d’Ivoire, il y a deux cas. D’abord, le président de la république, doit appeler son ministre, puisque le premier ministre est absent et que le mise en cause est son intérimaire, c’est le président Ouattara qui, logiquement doit s’en charger. Pour nécessité d’enquête, dans un pays normal, le ministre devrait démissionner pour se mettre à la disposition de l’enquête puisque, la justice doit s’en mêler. Le ministre en question, peut de son propre chef, demander à quitter son poste.

Dans le cas d’espèce, le ministre en question a plusieurs fonctions à son arc. Il est aussi député, maire, l’assemblée nationale, par le biais de son clergé, doit prendre position, parce qu’à cette allure, si le président de la république ne barricade pas le pays, c’est l’image de celui-ci qui en prend un sérieux coup.  

Partout où on parle de drogue, les américains sont la zone, avec tous les moyens efficaces pour agir et ils vont le faire, autant prendre le devant, pour se défendre que d’attendre que les organisations internationales ne prennent la leur.

C’est pourquoi, en pareille circonstance, il ne faut pas faire pression sur les médias ivoiriens, pour leur exiger ce qui revient à l’opposition.

La presse a un rôle capital dans la conduite de la Côte d’Ivoire

Qui ne voit pas que depuis un certain temps, il y a des microbes qui sévissent, sans que les forces de l’ordre, ne parviennent à bout et ce sont de enfants drogués qui perdent toute raison et qui agissent pour le compte de quelqu’un, mais alors qui est ce dernier tapis dans l’ombre qui fait semer et régner cette terreur à la population ivoirienne ? Il faut le démasquer pour la quiétude des populations. Si c’est par là, qu’il faut passer pour arrêter ces caïds, pourquoi pas ? C’est dans la tolérance et la négligence qu’une mère peut laisser mourir son propre enfant.

En plus, tous les ivoiriens, surtout les parents d’élèves assistent à la destruction de leurs enfants qui s’adonnent à la consommation de ce poison, dont des fumoirs sont installés à l’entrée des écoles et collèges. Que fait-on de l’avenir de ces enfants qui seront des pires dangers demain ?

Si, les ivoiriens ne sont pas capables de pointer le doigt sur ce réseau et que les autres, viennent le faire, où est le problème, c’est d’ailleurs du pain béni pour la classe opposante que les ivoiriens observent.

Nous reviendrons sur cette affaire aussi sérieuse que certains vont faire semblant d’ignorer ses conséquences. Il s’agit de la drogue, c’est-à-dire, la mort pour ceux qui en consomment exagérément et c’est le cas, en Côte d’Ivoire. Monsieur le président Ouattara, vous ne pouvez pas sortir de la vie politique avec un sale dossier qui vous suivra partout où vous irez car ne rien dire ou faire, vous serez sans doute cité à comparaître quand vous ne serez plus en fonction, alors, partez avec honneur, dignité, propreté et par la grande porte.

                                                                Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com

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