Côte d’Ivoire: L’opposition ivoirienne amorphe prépare le lit des victoires de son adversaire.
L’opposition ivoirienne est trop amorphe et quand on a peur de son adversaire, on n’engage aucun combat contre lui, donc qu’elle arrête de distraire le bas peuple.
Si le transfèrement du Premier Ministre M. Gon Coulibaly à Paris pour son contrôle de santé, dont on a fait croire qu’il serait décédé, devient un programme de société ou un espoir d’une transition politique, comme pour dire qu’affronter l’adversaire est un danger, pourquoi et qu’attend cette opposition pour se rallier ?
Tous ceux qui rentrent du pays et toutes nos sources font le même constat de l’inexistence de l’opposition locale et ce, c’est depuis longtemps et que la crise du coronavirus est une grande excuse pour cette dernière.
Alors, le président Gbagbo a-t-il bien fait de recevoir le président Bédié pour montrer à la face du monde qu’il est vraiment fair-play ? Il l’a reçu et depuis, ce sont des signatures des plateformes et le souhait de la mort du candidat déclaré du RHDP qui nourrissent et deviennent leur alibi pour se justifier.
Une opposition trop faible?
L’opposition ivoirienne semble reconnaître la force de frappe de l’adversaire et n’ose pas l’affronter de face et fait croire ou même espérer au peuple qu’elle attend que le président Ouattara, les fasse asseoir pour leur offrir une vacation de pouvoir pour une transition politique. Elle va attendre longtemps.
Nous avons tous décrié que la crise du coronavirus, n’est pas sociale mais sanitaire et qu’on ne comprenait pas les raisons de la travestir en une crise de famine. Pour une opposition crédible, elle n’avait pas à rentrer dans le jeu du pouvoir pour danser cette mélodie. Maintenant, c’est l’opposition qui est devenue championne dans la distribution des denrées alimentaires à leurs bases.
Pendant ce temps, aucun laboratoire n’a pas encore trouvé le vrai remède pour vaincre ce virus et que les mesures barrières devraient demeurer. Comment cette opposition marche dans les pas de son adversaire. Elle espérait beaucoup de la cour africaine des droits de l’hommes et du peuple et voilà que le président Ouattara, vient de leur claquer la porte.
Elle continue d’espérer que cette cour, viendrait faire à leur place, leur palabre. Elle va attendre longtemps cette opposition. Les élections auront bel et bien lieu à la date constitutionnelle, c’est-à-dire, le 31 octobre 2020.
La Côte d’Ivoire est le seul pays africain qui, dans sa lutte pour la reconquête du pouvoir, l’opposition s’entremêle les pieds et se perd d’adversaire.
Laurent Gbagbo s’alliera t-il à une opposition ivoirienne amorphe?
Maintenant, la question qui reste suspendue sur les lèvres, est-ce que le président Gbagbo accepterait toujours d’associer son image à cette opposition amorphe et moins déterminée et plus tard donner des consignes de vote ? Rien n’a changé dans le paysage politique pour que l’opposition participe à ces élections, mais comme elle n’a plus de leader charismatique, ferait avec pour aller cautionner les résultats.
Les ivoiriens ne veulent plus de désordre pour qu’on vienne leur arracher leur vie pour des opposants qui jouent à double jeu comme une serrure à double tour. Cette opposition à force de meetings, de conférences de presse, a perdu toute légitimité et le régime du RHDP part en roue libre à la concrétisation de sa force sans coup férir.
Mais pour certains ivoiriens, majoritaires, voudraient que, quelque soient les résultats, il faudrait que ce régime décrispe l’atmosphère et qu’une fois que ces élections auront lieu, que le président Gbagbo et le ministre Blé Goudé regagnent leur terre natale.
C’est maintenant que la chanson, il n’y a rien en face, prend toute sa forme.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
