Après l’augmentation du carburant, celle des autres aliments va suivre.
Après l’augmentation du litre à la pompe du carburant, il faut s’attendre à celle des autres produits alimentaires et même les transports. Le prix de certaines denrées alimentaires va subir la hausse du prix du carburant, c’est inévitable, mais comment convaincre la population ? Le temps de l’augmentation du SMIG étant trop éloigné, tombé dans les oubliettes, qu’est-ce qu’il faut faire pour éviter d’entendre les bruits ?
En se focalisant sur le super sans plomb qui est beaucoup utilisé, son augmentation va entraîner inéluctablement la hausse des autres produits. Ainsi: le sac de 22.5 kg de riz qui était à 8000 frs, passe à 12 500 frs, le bidon d’huile de 3 litres passe de 2 600 à 3500 frs, le kilogramme de viande de 1600 passe à 2800/ 3000 frs, l’huile de 20 l passe de 14000 à 21000 frs, le carton de tilapia, passe de 11 000 à 19.500 fr, poisson Maquereau de 13 000 frs à 18 000 frs, le carton de cuisses de poulets de 16.500 à 23 000 frs, etc.
Le transport
Le matin, les taxis communs font le tarif qui était de 300 frs à 500 frs, à la descente; le trajet de 300 frs à 600 frs. Ce sont quelques indices que nous avons pris pour illustrer ce qui attend les consommateurs ivoiriens et il parait que ce n’est pas fini, car les boulangers sont en attente maximum pour relever le prix de la baguette, le prix du sac d’à la farine de blé ayant subi cette hausse. Les péages seront encore des arguments aux transporteurs dont certains de leurs moyens de transport utilisent le gasoil, vont en profiter pour augmenter le coût du transport, faisant les grandes, petites et moyennes et grandes lignes.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
