Cameroun: Des têtes tombent dans l’assassinat de Martinez Zogo.
Après l’assassinat de Martinez Zogo, le journaliste camerounais, c’est le branle bas dans ce pays où tous les yeux sont rivés, car trop étant trop, il faut arrêter ces tueurs à gage qui se servent de la couverture politique pour salir la réputation de ce pays.
Le pays du doyen Paul Biya, traverse des moments terribles souillés par des crimes abominables de journalistes. Ce n’est pas tous les êtres humains qu’on tue et qui ne font pas de bruit ou qui ne se passe rien.
Au Burkina Faso, sous le règne sans partage de Blaise Compaoré, Norbert Zongo et un ami, venaient de se faire tuer, leur voiture complètement calcinée, pour justifier un incendie. Ce crime continue, tout comme celui du président Sankara, de faire tomber des régimes. Depuis donc ces crimes perpétrés au pays des Hommes intègres, l’instabilité sociopolitique s’y est installée. Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir et son jeune frère se trouve en exil recherché par un mandat d’arrêt international. De coups de force en coups d’état, le Burkina n’arrive pas à faire dormir tranquille tous ces criminels, l’ombre de ces assassinés et les coupables continueront de subir la loi de la nature.
Au Cameroun du vieux Paul Biya, il y a souvent ces crimes qui passent inaperçus, mais celui commis sur le journaliste plein de vie, Martinez Zogo, vient d’ouvrir ce pays qui attire tous les regards du monde entier.
Qui pouvait s’attendre à l’arrestation du sulfureux hommes d’affaires, Belinga propriétaire de plusieurs empires, dont des groupes de médias et au moment où on ne s’y attendait pas, un autre crime vient compléter celui qui ébranle toute la république, cette fois, c’est le révérend-père Jean-Jacques Ola Bébé, ami proche de Martinez Zogo, qui est tombé sur la cruauté des tueurs qui se croyaient intouchables.
L’affaire prend des tournures internationales et la pression se fait forte. Le président Paul Biya veut et doit laver son honneur et c’est ce qui semble se dérouler au Cameroun. Le monde des médias considère que celui de Martinez Zogo est un crime d’état. Toutes les organisations internationales des droits des journalistes s’y mettent. Reporters sans frontière, l’UJPLA (union des journalistes pour la presse libre africaine) s’y sont mis.
Le président Paul Biya doit en profiter pour nettoyer son régime afin de laisser à ce pays, l’assurance et la protection de ceux qui travaillent surtout les journalistes. Il y a des gens qu’il ne faut pas tuer de cette manière surtout que dans l’exercice de leur fonction, ils ont reçu l’onction, nous dirons divine. A partir de cette filature, que les enquêteurs aient les coudées franches pour aller jusqu’au bout.
Quand on rentre par la grande porte, il faut sortir par là.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com