Côte d’Ivoire: Mon beau pays qui revient.
Je me sens plus que jamais fier d’être ivoirien et je vais l’exprimer à qui veut m’entendre. Je suis ivoirien. La Côte d’Ivoire est mon héritage et c’est pourquoi quand on la touche dans sa sensibilité, je suis irrité.
Le temps fait tout pour m’arracher mon amour pour ma seule patrie, la Côte d’Ivoire, mais j’y résiste tellement qu’il faut qu’ils se disent, malgré le temps et les vicissitudes, je reste et je resterai toujours et foncièrement ivoirien.
Mon pays a subi ce que les pays ont vécu pour devenir des nations mais, j’ai l’impression que beaucoup n’ont pas encore compris. Si on traverse cette étape et qu’on n’arrive pas rentrer dans notre nation, il nous sera difficile et ils reviendront encore pour frapper.
Je suis ivoirien et fier de l’être. Pendant que les autres affichent leur fierté d’être ce qu’ils sont, moi aussi, je suis ivoirien et j’en suis fier. Dans mon pays, il fait bon vivre car nous avons tout pour être heureux mais hélas, le bonheur nous regarde, triste.
C’est quand on n’a rien à manger, c’est quand on pense qu’on a tout perdu, que mes compatriotes resplendissent dans leur beauté légendaire. L’ivoirien, coquet, beau, propre, intelligent, je voudrais que chacun s’attribue ces valeurs qui nous ont longtemps marqués.
Depuis que mes frères artistes ont repris le flambeau culturel, leur chorégraphie a bloqué l’invasion de toutes les autres concurrentes et ça continue. Depuis que les Drogba ont remplacé les Laurent Pokou, le football a pris une telle amplitude. Depuis que le président Houphouët Boigny est décédé, la politique n’a pas pu tenir sur ses jambes et nous fait trembler de ses conséquences majestueusement mortifères, tellement conflictuelles.
Les ivoiriens sont soudés et tous les jours, ils se collent à l’aradite. C’est la Côte d’Ivoire qui tient la longueur de la vie, de ma vie et quand elle a mal, mon cœur bat à la chamade.
Côte d’Ivoire, mon beau pays, on t’aime, même ceux qui veulent t’ôter ton honneur et fouetter ton orgueil. Quant à moi, je ne rêve que de toi et ça, Yohou le sait puisque c’est elle le témoin vivant de ma vie.
Je suis encore plus heureux de savoir que mon pays qui a voyagé, revient bientôt sur les bords de ses richesses. Oui, mon pays si doux, la lagune n’a pas changé, elle ne s’est pas déplacée, elle est toujours-là, servant de voie de communication, avec ses bateaux-bus qui se multiplient, mais tout ça, contribue à te manifester ma fierté.
J’adore mon pays et je suis heureux de l’assumer car je n’ai rien d’autre que lui, mon beau pays. Un jour, j’ai failli pleurer mais à l’idée que c’est de mon beau pays, je me suis bloqué net, parce qu’il ne mérite pas que je lui manifeste des larmes de tristesse, mais de joie, alors que je n’arrive pas à faire la différence entre les larmes de joie et de douleur.
Quand mes enfants se coiffent à la coiffe de ma maman qui vient de partir, je ne laisserai personne me prendre mon seul capital de la vie, ma seule assurance, mon seul bien, mon pays. Mettons-nous au travail, même s’il n’existe pas, cherchons-le car c’est à partir de lui seul que nous redéfinirons notre slogan, le pays des ivoiriens.
Venez, venez, la Côte d’Ivoire revient. Tous à l’unisson pour rebondir avec nos différences qui formaient notre unité. Venez m’aider à cimenter vite cette cohésion nationale et cette unité retrouvées, dépêchez-vous.
Waoo, maintenant la voie sera ouverte à toutes les inspirations pour donner à ce beau pays, son costume luxueux. Vraiment, je sui au sommet de ma joie, Côte d’Ivoire, je n’arrêterai jamais de te dire que tu es ma fierté et que je suis aussi fier de toi.
On fera de toi, un jour, une grande nation, ne t’inquiète pas.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com