La cohabitation nécessaireINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire : Quelques propositions pour diminuer le bouchon à Abidjan

Même à Lagos au Nigeria, encore moins à Paris, il ne peut pas avoir autant de voitures. Le bouchon à Abidjan est invivable et infernal qui joue sur la rentabilité du travail. Comme le pouvoir a encore du mal à transférer la capitale politique là où elle devrait être, à Yamoussoukro, il faut trouver des solutions palliatives pour circonscrire ce bouchon qui n’a pas d’heure à Abidjan, la ville la plus surpeuplée de la Côte d’Ivoire.

Bouchon infernal à Abidjan: quelques solutions

Nous suggérons que le temps de travail soit reparti en quart de journée. On ne peut pas quitter vers 4h30 du matin pour arriver à son poste de travail pour souvent des distance ne dépassant pas parfois les 6 km. Il faut repartir le travail par exemple, la matinée de 6h à 14h, et ceux qui reprennent  de 14h à 18h, de sorte que les travailleurs ne soient pas stressés sur les routes avec des accidents mortels en plein milieu de la ville d’Abidjan. Non seulement, cela contribuera à réduire l’émission des gaz, mais aussi, il y aurait moins d’angoisse.

Au-delà de la surpopulation de la ville d’Abidjan qui ne fait que recevoir de nouveaux arrivants, la seule alternative, c’est de revoir le temps de travail des fonctionnaires et agents de l’état qui produiront plus et efficacement.

Il faut que le gouvernement ivoirien qui se soucie de  cet aspect y songe. De Yopougon à Cocody, pas plus de 15 km, nous avons passé plus de 4h dans l’embouteillage et ce n’est pas normal. Même, l’avènement du 4ème pont ne pourra pas résorber ce flux massif. En matière d’infrastructures routières, le régime fait beaucoup, mais il faut revoir la densité de la population de la ville d’Abidjan et la souffrance de ceux qui y habitent.  

En effet, ça peut paraître utopique, mais les autorités outrepassent les règles du code de la route quand elles tombent dans le bouchon. Elles ne peuvent pas subir les mêmes conséquences que les usagers et les autres sont escortés par des voitures de police qui bloquent le passage. Là aussi, le président de la république ne peut pas voir la souffrance peut-être. Mais, en attendant d’ouvrir le 4ème pont, nous invitons les experts routiers ivoiriens à tester nos suggestions, sait-on jamais d’où viendra le médicament.

                                                         KOUDOU Anselm

                                       Correspondant permanent à Abidjan

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