La dépigmentation en Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire/Dépigmentation: Pourquoi les femmes préfèrent se décaper la peau?

La dépigmentation gagne la majorité des femmes à Abidjan. Comment les jeunes filles et quelques rares dames d’Abidjan, dans cette traversée de désert économique et financière, préfèrent utiliser le peu de liquidité, pour s’éclaircir la peau, c’est terrible ce que nous voyons dans les rues de la ville. Toutes les femmes veulent devenir blanches, quel complexe !

La dépigmentation encore en vogue

La ville grouille de monde et du beau monde. Certains visages se froissent à la vue du beau soleil et d’autres, des serviettes à la main, le teint mélangé de plusieurs couleurs, se côtoient sans se regarder. Les jeunes ivoiriens, sont déterminés à relever le défi, mais il semble qu’ils ne sont pas associés, au train de vie du développement. Ils sont pourtant, mignons et ils se promènent sans avenir ou du moins sans vision prometteuse.

Quant aux jeunes filles et dames rencontrées, le constat est affreux. Il n’y a plus de femmes noires à Abidjan. Pour quelqu’un qui voudrait faire des sacrifices à remettre à une femme noire, mourra. Il n’y a plus de femmes ivoiriennes avec son teint naturel. D’où leur vient ce complexe ?

Dans un taxi qui me ramenait, le chauffeur me dit ceci : « vieux père, si tu cherches femmes noires ici, tu vas attendre longtemps, ici, elles sont toutes rouges ». Il n’a pas menti. Le soleil brille et brûle. Il agit sur la peau et la sueur qui transgresse leur visage, ne sait pas trop par où passer.

La dépigmentation détruit l’épiderme

Les joues rougeâtres, les doigts multi-couleurs, des mèches touffues sur leur tête, elles sont encombrées, mais marchent dans ce chaud soleil. Au Plateau, commune des affaires, le spectacle qu’offrent ces jeunes dames, est purement pitoyable. Elles déambulent dans les rues sans aucune destination rassurante, mais elles y foncent.

Les quelques rares qui ont su garder leur nature que nous rencontrons dans ces rues refaites et de nouvelles qui égaient la vue de la capitale ivoirienne, font de l’exception et la plupart des femmes, ont la peau complètement gommée, de loin, elles paraissent belles, mais à l’approche, donnent l’impression d’une peau de varan.

Il faut lancer une campagne de sensibilisation sur ce fléau aux conséquences dramatiques en cas, d’opération chirurgicale, elles trépassent, puisque l’épiderme qui soutient et renforce, leur corps, a disparu. C’est pourquoi, nous voudrons que les médias contribuent aux côtés des ministères en charge de la santé, de l’hygiène, du bien-être, pour dire à ces femmes que la dépigmentation est un danger mortel.

Au lieu de se servir de l’argent qu’elles demandent pour se nourrir, elles l’utilisent pour se changer la peau pour vouloir faire plaisir, mais à qui, puisque les hommes ont d’autres préoccupations et regardent ailleurs.

Faites attention et plus regardant, aux femmes qu’on rencontre dans les rues de la capitale.

                                                 Maurice Kouakou

                                           Correspondant à Abidjan    

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