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Côte d’Ivoire / Dialogue politique: parlons-en !

La fin de l’année 2021 fut marquée par la reprise du dialogue politique. Il est important de préciser que ce dialogue politique avait débuté depuis la primature de M. Ahoussou Koffi. Et depuis, tous les chefs de gouvernement qui se sont succédés ont tous organisés un dialogue politique. Malgré cela, si nous constatons une avancée considérable au niveau de la réconciliation, la cohésion sociale quant à elle est toujours au poids mort.

C’est donc le moment pour nous de faire une analyse profonde sur la situation.

En effet, dans nos villages, quand il ya des problèmes, le chef invite les antagonistes sous l’arbre à palabre afin de procéder au jugement.

Si nous considérons que la Côte d’Ivoire est un gros village (le village ivoire), nous connaissons les principaux antagonistes. Il s’agit des présidents Bélier, Ouattara, et Gbagbo. La seule personne que nous ne connaissons pas est le chef du village ivoire. Celui-là même qui pourra convoquer ceux qui sont en palabres au tour de la table de discussion qui représente notre arbre à palabre des temps modernes car on ne peut pas être concerné par le problème et être en même temps le juge !

Lorsque le président de la république avait nommé en décembre 2021 M. Kouadio Konan Bertin dit KKB comme ministre de la réconciliation, nous avions trouvé cela très judicieux et une manifestation d’une volonté politique pour mener à bien le projet de la reconquête de la paix en Côte d’Ivoire. Le ministre KKB n’étant ni du RHDP, ni du FPI, et presque exclus du PDCI, donc un électron libre qui d’ailleurs pendant sa mandature parlementaire nous avait montré sa volonté à militer pour la paix, apparaissait donc comme le chef du village ivoire.

Malheureusement, nous constatons l’implication flou et transparente du ministère de la réconciliation et de la cohésion nationale dans le dernier dialogue politique et dans les négociations du retour des exilés.

Nous restons donc très sceptiques quant aux résultats positifs escomptés. Pour nous un tel dialogue politique devrait être inclusif et dépourvu de toute suspicion.

C’est pour cela nous proposons la mise sur pied d’une cellule indépendante appelée conseil des sages pour diriger ce projet d’un retour définitif de la paix dans notre pays. Le conseil des sages composé de dix membres issus de toutes les sensibilités de notre pays devra être placé sous la tutelle de l’assemblée nationale, l’institution par excellence de la représentation du peuple. Mais bon…

En attendant suivons ensemble l’évolution du débat politique. Affaire à suivre.

2025 c’est maintenant, à chacun sa carte d’électeur

Je vote donc j’existe !

Séhi Clément

Membre de la société civile

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