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Côte d’Ivoire: Il faut encourager la culture des vivriers.

Il faut que la politique de la promotion et de la valorisation de l’autosuffisance alimentaire reprenne à nouveau. En matière de la santé, seule une ferme volonté politique peut circonscrire les dangers. Les ivoiriens sont vraiment en danger alimentaire si tout doit venir de l’extérieur.

La culture des vivriers pour une autosuffisance alimentaire

L’état, par le biais des localités locales, doit réquisitionner les terres et basfonds pour les mettre en valeur et cela réduirait considérablement le chômage. Il faut que le pouvoir ivoirien prenne cette proposition en considération et il verra que beaucoup de chômeurs s’orienteront vers la culture des produits vivriers et les ivoiriens vivraient sainement.

Chaque année, l’état de Côte d’Ivoire dépense plus de 317 milliards de francs, rien que dans l’importation du riz, c’est trop pour un si jeune pays. Du coup, de secteurs comme la santé, l’éducation, l’emploi se retrouvent sacrifiés.

Inutile d’encourager les cultures pérennes agropastorales comme l’hévéa, le café et le cacao, si on ne mise pas sur l’autosuffisance alimentaire. On entend par là, le maïs, le riz, la tomate, l’igname, la banane, le manioc en bonne position de consommation, et le reste que nous ne pourrons pas citer ici.

Dépenser plus de 317 milliards de francs, seuls pour le riz, combien resteront dans les caisses de l’état pour soigner les malades, équiper les écoles et créer de l’emploi ? On peut réduire drastiquement ce coût en encourageant les jeunes à s’investir dans cette culture et le taux de chômage serait réduit.

                                                  Blé Gnazégbo Laurence     

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