Côte d’Ivoire: Et si les Gbagbo étaient libérés?
On lit ça et là que la bonne nouvelle pour beaucoup et la triste pour certains sur la libération des Gbagbo n’est pas loin.
Peu importe la date ou le suspens autour de la crédibilité de cette information, il nous a semblé opportun, d’y apporter notre analyse. Alors si les Gbagbo étaient libérés, que se passera-t-il?
D’abord, il faut reconnaître le caractère injuste de l’avènement au pouvoir de M. Alassane Dramane Ouattara et les effets collatéraux qui ont suivis, après son » élection », n’a pas été, bon signe.
Est-ce qu’en âme et conscience, il le fallait? Quand une prison est injuste comme celle que les Gbagbo ont subi, ça s’appelle du martyr. Du coup, l’effet escompté devient une violente gifle à la face du tortionnaire qui devient, le plus malheureux car à l’idée de savoir que les prisonniers seront libérés, il manque de sommeil, devient violent, dictateur, étourdi et perd la raison.
Mais en fait, qui est devenu M. Gbagbo Laurent depuis 2011? Le président Gbagbo Laurent, est rentré dans le panthéon des « ESPRITS » comme, l’ont été, les Mandéla, Thomas Sankara, Nkruma etc. Je ne peux pas citer les Houphouet Boigny, Sékou Touré, parce qu’ils n’ont pas mené le même parcours. Oui, M. Gbagbo est devenu un esprit, ses geôliers le savent très bien et souvent, l’idée de ne l’avoir pas exécuté leur traverse l’esprit, mais c’est déjà trop tard. Comme on le dit, le vin est tiré, il faut le boire, quelque soit son goût.
A quel ivoirien, M. Ouattara et son régime n’ont pas causé de tort, de douleur, d’humiliation, de mal? Sur ce sujet, M. Ouattara doit à tous les ivoiriens sans exception. Une dette qu’il ne pourra jamais s’acquitter tellement, les conséquences sont désastreuses et je dirai, dramatiques. Comme un éléphant affamé, pour cueillir un seul fruit sur la branche d’arbre, M. Ouattara a tout détruit et il ne semble pas montrer des signes de quelqu’un qui a commis des torts et prêt à se repentir. L’orgueil précédent la chute. Il n’écoute personne, fait à sa tête et continue de commettre les mêmes erreurs qui ont causés des milliers de torts. Toutes les promesses mensongères, l’ont rattrapé, mais il continue de mentir pour se dédouaner. Les ivoiriens, sauf ceux qui refusent de voir la réalité en face parce que le système, les arrange, l’ont vomi, le détestent et prient tous pour sa chute. Il le sait maintenant, le tyran.
Toutes ses œuvres qui pourront permettre aux générations à venir de se souvenir de lui, un seul jour, sont entrain de tomber en ruine si ce n’est de disparaître. Les pluies abondantes de ces derniers jours, semblent être des signes annonciateurs d’une fin de règne qui doit partir avec son auteur. Ça aussi, il le sait ou ses oracles le lui ont dit. Ses esprits sacrificateurs qui acceptaient moyennant toutes sortes de sacrifices, pour la longévité de son pouvoir, ont atteint leur limite et ça aussi, M. Ouattara, le sait.
Il a fait entendre un jour, pendant un de ses nombreux voyages pour poser avec les célébrités du monde à Paris et je cite: « ces ivoiriens sont ingrats, je fais-ci, ils contestent, je fais-ça, ils ne sont pas contents », eh oui, c’est parce qu’ils ne le portent plus dans leur cœur. Ça aussi, il le sait. Sa plus grosse erreur, sa plus grosse abomination, ce sont les règlements de comptes, qui ont débouché sur trop d’atrocités. Les morts par suicide, pendaison, par négligence, par cruauté, ces emprisonnements, les comptes bancaires de certains ivoiriens gelés, la chasse aux sorcières; en M. Ouattara, l’ivoirien ne tire que de la tristesse, jamais de la joie un seul jour, pour permettre, aux nombreux artistes de le commémorer. Ça aussi, il le sait.
Maintenant, tous les signes annoncent l’arrivée de ceux dont il croyait anéantir pour effacer leur nom de l’histoire de ce pays. Le pays tout entier retient son souffle. Mais, la seule journée d’un seul des Gbagbo devant une seule porte pour respirer de l’air pur qu’il respire lui Ouattara, fera tellement d’effets, que sa vendetta partirait comme de la poudre exposée au vent. Il en a peur et s’en inquiète. Mais, celui qui crache là-haut, doit s’attendre à recevoir des gouttes sur le nez. Un seul Gbagbo dehors, peu importe le lieu de sa résidence surveillée ou pas, constituera, un grand lieu de pèlerinage.
A supposer que les différentes pressions de tous bords agissent pour leur libération, comme un séisme, le magma coulera vers le haut comme un volcan. Des cratères surgiront du monde entier et lui Ouattara qui est à la recherche de notoriété perdra sa langue et ses souliers. Mais, les ivoiriens ont besoin des Gbagbo pour se réconcilier vaille que vaille. S’il ne veut pas assister à ce feuilleton, c’est simple, qu’il abdique.
A ces milliers d’ivoiriens écœurés à en découdre, inutile, car à l’annonce de son départ ou simplement, à l’affaiblissement de son règne, tous ceux qui parce qu’il était au pouvoir, se moquaient d’eux, de la nuit au jour, le pays sera vide. Comme disent les spirituels, Dieu réglera toutes leurs palabres et il n’y aura aucune vengeance à exprimer.
Les Gbagbo arrivent, que cela ne soit pas, un vent, mais une réalité vivante pour que la joie revienne dans les cœurs des ivoiriens. Ne soyez pas aussi, surpris que pour la paix, Gbagbo à sa sortie, n’embrasse en premiers, ses tortionnaires.
Si leur libération est une prophétie, qu’elle se réalise car tout le monde entier, attend de voir, comme si la prison, les aura changés pour la suite du combat pour la libération de leur pays et toute l’Afrique. Moi, j’attends ce jour, pour prendre mon billet car mes parents me manquent comme bon nombre dans mon cas. On n’a pas besoin de coloration politique pour fêter ce jour, tous les ivoiriens seront les bienvenus où, les Gbagbo seront accueillis.
Joël ETTTIEN
Ettien j’ai un billet pour toi à toi de decider quand tu veux partir: maintenant sera le mieux