La vie des ivoiriens en 2021INVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Et si les ivoiriens appliquaient la notion de paix à leur comportement ?

Du temps du président Houphouët Boigny, l’emploi de la paix se traduisait dans les actes et les faits au point où, il en avait fait une deuxième religion. Depuis, sa mort qui a provoqué ce séisme politique qui oppose ses fils héritiers politiques et la paix est devenue un vain mot.

Il faut démontrer la paix dans les actes

A la fête de la fin du Ramadan, il n’y avait pas de mosquées où les imams et leurs invités de personnalités politiques, n’ont de cesse de prôner le mot paix, mais ils attendent qui ou quoi pour le mettre en application ? On ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps par des slogans creux, quand le quotidien est tout autre. La paix comme le disait le président Houphouët, n’est pas un mot, mais un comportement, est-ce que les ivoiriens et surtout, les politiques le traduisent dans les faits ?

Ce havre de paix que la Côte d’Ivoire a été, il faut qu’elle le reprenne. Le pays a connu sa guerre et dont les stigmates sont visibles et pour palier à tous ces maux, il faut être sincère avec soi-même et éviter ce jeu d’hypocrisie qui n’arrange personne. On peut se battre, se faire la guerre, mais refuser de voir la réalité d’une vraie union, d’un modèle du vivre-ensemble, c’est comme soigner une plaie sans enlever la croûte.

Des efforts sont faits dans le sens de cette recherche de la paix, mais, il faut soutenir ces actes, surtout accompagner le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale qui sachant les enjeux de sa mission, se bat bec et ongle pour ramener tous ses compatriotes sur le même banc.

La fête des musulmans a été belle et la répétition du mot paix qui a fusé dans tous les prêches qui attire notre attention et notre réaction. il faut traduire la paix dans les actes au quotidien, les ivoiriens en ont besoin.

Ils veulent apprendre à s’aimer de nouveau, mais si les politiques jouent à l’hypocrisie, le plâtre ne pourra jamais soulager la cassure. Aucun sacrifice n’est grand quand il s’agit de son pays, c’est pourquoi, au lieu de chanter la paix sur le bout des lèvres, nous voudrions que cela se traduise dans les actes.

Ce qui est évident, les ivoiriens ont compris le jeu des politiques et font tous les efforts pour ne pas se laisser entraîner dans une autre guerre et pour cela, nous en avons fait l’expérience pendant la fête de la fin du Ramadan où des chrétiens étaient invités chez leurs frères musulmans, pour partager leurs festins. Il faut traduire la paix dans les faits et gestes pour traduire le vivre-ensemble, le gouvernement gagnerait son pari d’unir tous les ivoiriens.

Joël ETTIEN
                    Directeur de publication: businessactuality.com

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